A l'approche des six ans de l’attentat perpétré contre le Centre culturel islamique de Québec, le gouvernement a nommé, jeudi 26 janvier, la première représentante spéciale chargée de la lutte contre l'islamophobie au Canada.
C’est la journaliste Amira Elghawaby, directrice des communications stratégiques et des campagnes à la Fondation canadienne des relations raciales mais aussi membre fondatrice du Réseau canadien anti-haine, qui a été choisie pour ce poste par le Premier ministre Justin Trudeau, pour qui cette nomination est « une étape importante dans notre combat contre l'islamophobie et la haine sous toutes ses formes ».
« Personne dans notre pays ne devrait connaître la haine à cause de sa foi. La nomination de Mme Elghawaby au poste de première représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l'islamophobie est une étape importante dans notre lutte contre l'islamophobie et la haine sous toutes ses formes », a déclaré le chef du gouvernement, qui avait fait l'annonce de la création du poste en juillet 2022 lors de la 44e édition de la Jalsa Salana, le rendez-vous annuel de la communauté des Ahmadis.
« Au Canada, la diversité est un fait, mais l'inclusion est un choix. Notre gouvernement a écouté les expériences vécues par les communautés musulmanes de tout le pays et prend des mesures dans la lutte contre l'islamophobie », a affirmé, pour sa part, le ministre du Logement, de la Diversité et de l'Inclusion Ahmed Hussen.
C’est la journaliste Amira Elghawaby, directrice des communications stratégiques et des campagnes à la Fondation canadienne des relations raciales mais aussi membre fondatrice du Réseau canadien anti-haine, qui a été choisie pour ce poste par le Premier ministre Justin Trudeau, pour qui cette nomination est « une étape importante dans notre combat contre l'islamophobie et la haine sous toutes ses formes ».
« Personne dans notre pays ne devrait connaître la haine à cause de sa foi. La nomination de Mme Elghawaby au poste de première représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l'islamophobie est une étape importante dans notre lutte contre l'islamophobie et la haine sous toutes ses formes », a déclaré le chef du gouvernement, qui avait fait l'annonce de la création du poste en juillet 2022 lors de la 44e édition de la Jalsa Salana, le rendez-vous annuel de la communauté des Ahmadis.
« Au Canada, la diversité est un fait, mais l'inclusion est un choix. Notre gouvernement a écouté les expériences vécues par les communautés musulmanes de tout le pays et prend des mesures dans la lutte contre l'islamophobie », a affirmé, pour sa part, le ministre du Logement, de la Diversité et de l'Inclusion Ahmed Hussen.
Une meilleure inclusion pour combattre la haine
Amira Elghawaby, présentée comme une spécialiste des questions d'équité et d'inclusion et défenseure des droits humains, jouera le rôle de « conseillère, experte et représentante du gouvernement canadien, dans le but de renforcer les efforts de lutte contre l’islamophobie et de favoriser la sensibilisation à l’identité diversifiée et intersectionnelle des musulmans au Canada », précise le gouvernement.
Elle sera notamment chargée de « formuler des avis et des conseils à l’appui des efforts déployés par le gouvernement du Canada pour lutter contre l’islamophobie », de « soutenir les efforts de lutte contre le racisme systémique et l’islamophobie par l’éducation et la sensibilisation du public » ou encore d'« offrir des conseils aux ministres responsables afin de contribuer à la formation, à l’appui des organismes de sécurité nationale ».
« En tant que première représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l'islamophobie, Amira Elghawaby utilisera ses vastes connaissances et son expérience en tant que défenseure des droits de la personne pour aider à guider et à renforcer les efforts du Canada dans la lutte contre la haine antimusulmane, le racisme systémique, la discrimination raciale et l'intolérance religieuse, a assuré le ministre chargée de la Diversité et de l'Inclusion. Cette nomination est une étape importante vers l'édification d'un Canada plus sûr et plus inclusif pour tous ».
« C'est un honneur pour moi de servir dans ce rôle », a fait savoir Amira Elghawaby, qui a remercié Justin Trudeau « pour son travail dans la lutte contre l'islamophobie et pour s'assurer que les institutions canadiennes sont inclusives pour les musulmans canadiens, et pour toutes les personnes ». « J'ai hâte de rencontrer les élus, les décideurs et les leaders communautaires de tout le pays afin d'amplifier la voix des musulmans canadiens et de travailler ensemble pour combattre la discrimination et la haine sous toutes ses formes », a ajouté la conseillère.
De récents rapports ont démontré une augmentation des crimes et délits motivés par la haine contre les musulmans au Canada ces dernières années, poussant les organisations musulmanes à hausser encore davantage le ton pour agir.
Mise à jour vendredi 3 février : A peine nommée, l'experte chargée de lutter contre l'islamophobie est au cœur d'une controverse en raison de propos passés sur les Québécois. Explications.
Mise à jour lundi 20 février : Malgré la polémique, Amira Elghawaby a été confirmée à son poste. « Bon nombre des expériences positives que j'ai vécues dans mon enfance ont contribué à façonner ce que je suis aujourd'hui : une fière musulmane canadienne qui croit au pouvoir de la communauté de créer et d'entretenir un changement positif qui profite à tous. Un changement qui fait taire les voix de la division, de la peur et de l'ignorance », a-t-elle indiqué via Twitter. « J'ai hâte de rencontrer les Canadiens d'un bout à l'autre du pays. Ensemble, nous y arriverons. »
Lire aussi :
Etats-Unis, Canada : l’islamophobie, un malheureux business qui pèse lourd en Amérique du Nord
Canada : l’islamophobie, une préoccupation répétée par Justin Trudeau au festival annuel des Ahmadis
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Elle sera notamment chargée de « formuler des avis et des conseils à l’appui des efforts déployés par le gouvernement du Canada pour lutter contre l’islamophobie », de « soutenir les efforts de lutte contre le racisme systémique et l’islamophobie par l’éducation et la sensibilisation du public » ou encore d'« offrir des conseils aux ministres responsables afin de contribuer à la formation, à l’appui des organismes de sécurité nationale ».
« En tant que première représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l'islamophobie, Amira Elghawaby utilisera ses vastes connaissances et son expérience en tant que défenseure des droits de la personne pour aider à guider et à renforcer les efforts du Canada dans la lutte contre la haine antimusulmane, le racisme systémique, la discrimination raciale et l'intolérance religieuse, a assuré le ministre chargée de la Diversité et de l'Inclusion. Cette nomination est une étape importante vers l'édification d'un Canada plus sûr et plus inclusif pour tous ».
« C'est un honneur pour moi de servir dans ce rôle », a fait savoir Amira Elghawaby, qui a remercié Justin Trudeau « pour son travail dans la lutte contre l'islamophobie et pour s'assurer que les institutions canadiennes sont inclusives pour les musulmans canadiens, et pour toutes les personnes ». « J'ai hâte de rencontrer les élus, les décideurs et les leaders communautaires de tout le pays afin d'amplifier la voix des musulmans canadiens et de travailler ensemble pour combattre la discrimination et la haine sous toutes ses formes », a ajouté la conseillère.
De récents rapports ont démontré une augmentation des crimes et délits motivés par la haine contre les musulmans au Canada ces dernières années, poussant les organisations musulmanes à hausser encore davantage le ton pour agir.
Mise à jour vendredi 3 février : A peine nommée, l'experte chargée de lutter contre l'islamophobie est au cœur d'une controverse en raison de propos passés sur les Québécois. Explications.
Mise à jour lundi 20 février : Malgré la polémique, Amira Elghawaby a été confirmée à son poste. « Bon nombre des expériences positives que j'ai vécues dans mon enfance ont contribué à façonner ce que je suis aujourd'hui : une fière musulmane canadienne qui croit au pouvoir de la communauté de créer et d'entretenir un changement positif qui profite à tous. Un changement qui fait taire les voix de la division, de la peur et de l'ignorance », a-t-elle indiqué via Twitter. « J'ai hâte de rencontrer les Canadiens d'un bout à l'autre du pays. Ensemble, nous y arriverons. »
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