Sur le vif
Le Conseil de sécurité de l'ONU a réaffirmé son soutien "sans réserve" au gouvernement libanais.
Mardi soir, l'instance onusienne a adopté une déclaration présidentielle alors que le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a entamé des entretiens à Beyrouth avec les dirigeants libanais pour tenter de résoudre la crise politique qui menace de déchirer le Pays du Cèdre.
Le Conseil de sécurité appelle "tous les partis politiques libanais à se montrer responsables afin de prévenir, par le dialogue, une nouvelle détérioration de la situation au Liban", peut-on lire dans la déclaration.
La crise politique a éclaté au Liban lorsque le Premier ministre Fouad Siniora a rejeté les demandes du Hezbollah de former un gouvernement d'union nationale qui aurait donné au Parti de Dieu et à ses alliés un droit de veto au sein du cabinet.
Six ministres pro-Hezbollah ont réagi en claquant la porte du gouvernement, tandis que le Parti de Dieu a organisé d'importantes manifestations dans le centre de Beyrouth depuis le 1er décembre pour pousser Fouad Siniora à partir. Le Premier ministre a déclaré à plusieurs reprises qu'il ne céderait pas à la pression de la rue.
"Le Conseil de sécurité exprime à nouveau son appui sans réserve au gouvernement légitime et démocratiquement élu du Liban, demande que les institutions démocratiques du pays soient pleinement respectées, conformément à la Constitution, et condamne toute action visant à déstabiliser le Liban", souligne le président de l'instance dans sa déclaration.
Le Conseil demande également l'application de toutes les résolutions de l'ONU, y compris celle réclamant le désarmement de toutes les milices à l'intérieur du Pays du Cèdre. Il se félicite du maintien de la cessation des hostilités entre Israël et le Hezbollah depuis le 14 août, après 34 jours de conflit, et du déploiement de l'armée libanaise dans le sud, pour la première fois en trois décennies aux côtés de plus de 14.000 membres de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) renforcée.
Tout en "exprimant sa profonde préoccupation face aux violations persistantes par Israël de l'espace aérien libanais", le Conseil de sécurité de l'ONU lance un appel à toutes les parties concernées pour qu'elles "respectent la cessation des hostilités et la Ligne bleue dans son intégralité" et "s'abstiennent de toute provocation".
Mardi soir, l'instance onusienne a adopté une déclaration présidentielle alors que le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a entamé des entretiens à Beyrouth avec les dirigeants libanais pour tenter de résoudre la crise politique qui menace de déchirer le Pays du Cèdre.
Le Conseil de sécurité appelle "tous les partis politiques libanais à se montrer responsables afin de prévenir, par le dialogue, une nouvelle détérioration de la situation au Liban", peut-on lire dans la déclaration.
La crise politique a éclaté au Liban lorsque le Premier ministre Fouad Siniora a rejeté les demandes du Hezbollah de former un gouvernement d'union nationale qui aurait donné au Parti de Dieu et à ses alliés un droit de veto au sein du cabinet.
Six ministres pro-Hezbollah ont réagi en claquant la porte du gouvernement, tandis que le Parti de Dieu a organisé d'importantes manifestations dans le centre de Beyrouth depuis le 1er décembre pour pousser Fouad Siniora à partir. Le Premier ministre a déclaré à plusieurs reprises qu'il ne céderait pas à la pression de la rue.
"Le Conseil de sécurité exprime à nouveau son appui sans réserve au gouvernement légitime et démocratiquement élu du Liban, demande que les institutions démocratiques du pays soient pleinement respectées, conformément à la Constitution, et condamne toute action visant à déstabiliser le Liban", souligne le président de l'instance dans sa déclaration.
Le Conseil demande également l'application de toutes les résolutions de l'ONU, y compris celle réclamant le désarmement de toutes les milices à l'intérieur du Pays du Cèdre. Il se félicite du maintien de la cessation des hostilités entre Israël et le Hezbollah depuis le 14 août, après 34 jours de conflit, et du déploiement de l'armée libanaise dans le sud, pour la première fois en trois décennies aux côtés de plus de 14.000 membres de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban) renforcée.
Tout en "exprimant sa profonde préoccupation face aux violations persistantes par Israël de l'espace aérien libanais", le Conseil de sécurité de l'ONU lance un appel à toutes les parties concernées pour qu'elles "respectent la cessation des hostilités et la Ligne bleue dans son intégralité" et "s'abstiennent de toute provocation".
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