La naissance du Conseil départemental du culte musulman (CDCM) du Vaucluse a été officialisée à l’issue d’une assemblée constitutive organisée samedi 22 juin à Avignon.
Le Conseil départemental du culte musulman (CDCM) du Vaucluse voit le jour. Sa naissance, annoncée lundi 24 juin, a été officialisée à l’issue d’une assemblée constitutive organisée samedi 22 juin à Avignon.
Le CDCM, qui rassemble aujourd’hui 21 mosquées parmi les 23 que compte le département, « confirme la volonté exprimée par les musulmans du Vaucluse lors des assises du culte musulman organisées entre juillet et septembre 2018 par les musulmans avec la préfecture du Vaucluse, de créer un espace de coopération et d’entraide entre les responsables du culte musulman et de dialogue régulier avec les pouvoirs publics », indique-t-on dans un communiqué.
Le CDCM, qui rassemble aujourd’hui 21 mosquées parmi les 23 que compte le département, « confirme la volonté exprimée par les musulmans du Vaucluse lors des assises du culte musulman organisées entre juillet et septembre 2018 par les musulmans avec la préfecture du Vaucluse, de créer un espace de coopération et d’entraide entre les responsables du culte musulman et de dialogue régulier avec les pouvoirs publics », indique-t-on dans un communiqué.
Un espace de dialogue identifié entre mosquées et pouvoirs publics locaux
Pour en « finir avec les querelles passées sur la représentativité et privilégier l’union et la solidarité entre les musulmans du département », chaque mosquée dispose de trois représentants à l’Assemblée générale, dont deux d’entre eux, un titulaire et un suppléant, siégera au Conseil d'administration. Peu importe sa superficie, « chaque mosquée dispose d’une voix », indique à Saphirnews Mohammed Moussaoui, installé de longue date à Avignon et élu secrétaire général du CDCM Vaucluse.
Sa fédération, l’UMF, représente 16 des 21 mosquées représentées dans le CDCM Vaucluse, les cinq autres étant répartis entre la Grande Mosquée de Paris, le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF) et Milli Gorüs. Toutefois, cet état de fait n’a pas d’influence dans le fonctionnement du CDCM, assure-t-il.
Le mandat actuel du bureau court jusqu’à fin décembre 2019. A compter de janvier 2020, un nouveau bureau sera élu pour une période, cette fois, de trois ans. Tout lien avec les élections qu’organise le Conseil français du culte musulman (CFCM) en octobre prochain est-il à voir ? Non, indique Mohammed Moussaoui car, peu importe les résultats, « le fonctionnement du CDCM ne changera pas ».
Sa fédération, l’UMF, représente 16 des 21 mosquées représentées dans le CDCM Vaucluse, les cinq autres étant répartis entre la Grande Mosquée de Paris, le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF) et Milli Gorüs. Toutefois, cet état de fait n’a pas d’influence dans le fonctionnement du CDCM, assure-t-il.
Le mandat actuel du bureau court jusqu’à fin décembre 2019. A compter de janvier 2020, un nouveau bureau sera élu pour une période, cette fois, de trois ans. Tout lien avec les élections qu’organise le Conseil français du culte musulman (CFCM) en octobre prochain est-il à voir ? Non, indique Mohammed Moussaoui car, peu importe les résultats, « le fonctionnement du CDCM ne changera pas ».
Un appel lancé « à une représentation démocratique et inclusive » du CFCM
Quelques jours plus tôt, l’UMF, avec les Grandes Mosquées de Lyon, d’Evry, de Saint-Etienne et de Strasbourg, a déploré à nouveau publiquement « la situation grave que traverse l’instance sensée représenter le culte musulman en France », actuellement en froid avec Place Beauvau.*
La demande « légitime et de bon sens » exprimée lors des assises départementaux organisés en 2018 visant à mettre en place des CDCM « n’a malheureusement pas été prise en compte par les instances actuelles du CFCM contrairement à ce qui est prétendument annoncé » par ce dernier. Les CDCM, « tels que prévus par la réforme des statuts du CFCM du 7 avril 2019, ne seront pas élus et ne s’appuieront sur aucune entité juridique. Ils seront informels et désignés par l’exécutif du CFCM. Ce dernier, issu de la désignation directe par certaines fédérations déconnectées de la réalité du terrain, n’est pas en mesure d’opérer ce changement tant attendu par les musulmans de France », signale-t-on.
« Inverser le processus de construction des différentes institutions du culte musulman, en partant du haut vers le bas par la désignation arbitraire, comme le fait le bureau du CFCM, rendrait ces institutions de fait non légitimes et inopérantes », font part les signataires du communiqué, qui appellent « à une représentation démocratique et inclusive, ouverte et attentive aux préoccupations et aux attentes des musulmans de France ».
Le CDCM Vaucluse est le premier du nom mais il rejoint une liste d’autres structures départementales similaires comme le Conseil des mosquées du Rhône institué en janvier 2019 ou, bien avant, le Conseil des institutions musulmanes des Yvelines.
Mise à jour : Le CFCM a indiqué, dans un communiqué en date du mercredi 26 juin, « sa totale disponibilité pour travailler en partenariat avec les pouvoirs publics et le gouvernement, dans le respect mutuel et sans aucune ingérence, pour relever ensemble les défis immenses auxquels nous devons tous faire face dans la période à venir ».
Lire aussi :
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur rempile à la présidence du CFCM
Christophe Castaner boude l'iftar du CFCM, Ahmet Ogras contre-attaque
Réforme du CFCM : l’Union des mosquées de France mène la fronde
La demande « légitime et de bon sens » exprimée lors des assises départementaux organisés en 2018 visant à mettre en place des CDCM « n’a malheureusement pas été prise en compte par les instances actuelles du CFCM contrairement à ce qui est prétendument annoncé » par ce dernier. Les CDCM, « tels que prévus par la réforme des statuts du CFCM du 7 avril 2019, ne seront pas élus et ne s’appuieront sur aucune entité juridique. Ils seront informels et désignés par l’exécutif du CFCM. Ce dernier, issu de la désignation directe par certaines fédérations déconnectées de la réalité du terrain, n’est pas en mesure d’opérer ce changement tant attendu par les musulmans de France », signale-t-on.
« Inverser le processus de construction des différentes institutions du culte musulman, en partant du haut vers le bas par la désignation arbitraire, comme le fait le bureau du CFCM, rendrait ces institutions de fait non légitimes et inopérantes », font part les signataires du communiqué, qui appellent « à une représentation démocratique et inclusive, ouverte et attentive aux préoccupations et aux attentes des musulmans de France ».
Le CDCM Vaucluse est le premier du nom mais il rejoint une liste d’autres structures départementales similaires comme le Conseil des mosquées du Rhône institué en janvier 2019 ou, bien avant, le Conseil des institutions musulmanes des Yvelines.
Mise à jour : Le CFCM a indiqué, dans un communiqué en date du mercredi 26 juin, « sa totale disponibilité pour travailler en partenariat avec les pouvoirs publics et le gouvernement, dans le respect mutuel et sans aucune ingérence, pour relever ensemble les défis immenses auxquels nous devons tous faire face dans la période à venir ».
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