L’avis de Saphirnews
Lauréate du concours de nouvelles Banlieue+ & Nos quartiers avec Le Fils de Zahwa, l’auteure raconte non pas un destin individuel − contrairement à ce que le titre de son deuxième roman suggère −, mais une saga familiale en terre marocaine des années 1950 à 1970. Le style y est vif et la narration donne chair à un parcours de vie qui pourrait être celui de son père comme ceux de tant d’autres chibanis qui ont choisi de s’installer en France.
Présentation de l’ouvrage par l’éditeur
Ils ont quitté leur pays alors qu’ils avaient à peine la vingtaine. Ils sont aujourd'hui parents, grands-parents, voire arrière-grands-parents.
Mais que savons-nous réellement de la vie de ceux qu’on désigne désormais sous le vocable froid de chibanis ou immigrés maghrébins ?
Comme Amine, le héros de ce roman, ces pères venus du Maroc, d’Algérie, de Tunisie ou d’ailleurs ne se sont que très peu racontés. Avec Le Fils de Zahwa, l’auteure veut rendre à ces aînés l’histoire qui est la leur. Celle d’êtres humains dotés d’un passé, de rêves et de passion.
Mais que savons-nous réellement de la vie de ceux qu’on désigne désormais sous le vocable froid de chibanis ou immigrés maghrébins ?
Comme Amine, le héros de ce roman, ces pères venus du Maroc, d’Algérie, de Tunisie ou d’ailleurs ne se sont que très peu racontés. Avec Le Fils de Zahwa, l’auteure veut rendre à ces aînés l’histoire qui est la leur. Celle d’êtres humains dotés d’un passé, de rêves et de passion.
L’auteure
Après la publication en 2003 d’un premier roman intitulé Les cellules de la galère, Assmaâ Rakho-Mom s’oriente vers le journalisme et écrit pour plusieurs magazines. En parallèle, elle travaille également pour l’édition en tant que correctrice. En 2015, elle remporte le concours de nouvelles organisé par l’association Banlieue+ & Nos quartiers et revient définitivement à sa passion première, l’écriture. Avec Le Fils de Zahwa, elle signe son second roman.
Lire un extrait
Assmaâ Rakho-Mom, Le Fils de Zahwa, Éd. Le Lamantin, 2017, 264 p., 8 €.
Lire aussi :
Discriminations : le combat des chibanis face à la SNCF continue
Avec Paris la blanche, la tragique solitude des chibanis s'invite sur grand écran
L’art au service de la cause des chibanis, « non reconnus à leur juste valeur »
Les chibanis, d’éternels « Invisibles » ?
Les chibanis à l’honneur à la mosquée de Vigneux
Les chibanis, je suis ravi
Discriminations : le combat des chibanis face à la SNCF continue
Avec Paris la blanche, la tragique solitude des chibanis s'invite sur grand écran
L’art au service de la cause des chibanis, « non reconnus à leur juste valeur »
Les chibanis, d’éternels « Invisibles » ?
Les chibanis à l’honneur à la mosquée de Vigneux
Les chibanis, je suis ravi