Le Front national vire en tête au premier tour des élections régionales 2015 qui s’est tenu dimanche 6 décembre. Le parti de Marine Le Pen, qui obtient à l’échelle nationale près de 30 % des suffrages, arrive en tête dans six régions : dans le Nord-Pas-de-Calais/Picardie, en Alsace/Lorraine/Champagne Ardenne, dans le Centre-Val-de-Loire, en Bourgogne/Franche-Comté, dans le Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées et en Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).
Un score historique qui laisse une gauche mal au point (23 %). Le Parti socialiste n’arrive à pointer en tête qu’en Bretagne et en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. La droite est en tête dans quatre régions, dont l'Île-de-France, gouvernée depuis 17 ans par la gauche. En Corse, rien n'est joué, six listes ont été qualifiées pour le second tour.
Alors que des listes de gauche se sont d’ores et déjà retirées du scrutin pour faire barrage au FN, au Nord et en PACA, Les Républicains (27 %) ont refusé cette option, là où le parti pouvait se maintenir. Nicolas Sarkozy a réitéré son refus de toute fusion et tout retrait de liste.
« Nous devons impérativement rester fidèles à nos convictions en refusant la tentation trop facile de jouer avec les suffrages des Français en choisissant je ne sais quel arrangement tactique en contradiction totale avec ce que nous leur avons dit. La seule attitude républicaine, dans toutes les régions, c'est de respecter les Français en leur proposant une alternance claire avec la constance de convictions », a-t-il fait savoir dans la soirée.
Cette élection demeure marquée par l’abstention. Le taux de participation au premier tour s’est élevé à 50,92 %. Rendez-vous au second tour dimanche 13 novembre.
Un score historique qui laisse une gauche mal au point (23 %). Le Parti socialiste n’arrive à pointer en tête qu’en Bretagne et en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. La droite est en tête dans quatre régions, dont l'Île-de-France, gouvernée depuis 17 ans par la gauche. En Corse, rien n'est joué, six listes ont été qualifiées pour le second tour.
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