Mercredi, le prix Louis-Delluc 2007, surnommé le "Goncourt du cinéma" récompensant le meilleur film français de l'année, a été décerné à "La Graine et le mulet" d'Abdellatif Kechiche.
"Ce prix me touche beaucoup, c'est un hasard, il arrive le jour de la sortie du film... ou peut-être est-ce le destin ?", a lancé le réalisateur, en recevant son prix.
"Je remercie ce jury composé de gens qui ont une immense passion du cinéma, et dont l'analyse et le regard ont toujours été pour moi un moteur pour avancer", a-t-il ajouté.
Déjà acclamé en septembre au dernier Festival de Venise, où il a remporté trois récompenses dont le Prix spécial du jury et celui de la meilleure révélation, décerné à la jeune Hafsia Herzi, 20 ans, "La Graine et le mulet" dresse le chaleureux portrait d'une famille franco-tunisienne.
Il raconte à la façon d'une épopée comment un vieil immigré, ouvrier licencié des chantiers navals, se lance dans l'ouverture d'un restaurant de couscous de poisson (la semoule ou "graine", et le mulet) sur un vieux rafiot rongé par la rouille.
Son auteur, le Franco-tunisien Abdellatif Kechiche, aborde la crise de l'emploi dans ce troisième film humaniste et sensible, après avoir évoqué la dureté de l'immigration dans "La faute à Voltaire" (2000) puis les quartiers populaires des banlieues avec "L'Esquive", récompensé de quatre César en 2004.
"J'ai été très ému et enthousiasmé par ce film. Abdellatif Kechiche était déjà très talentueux, et avec La Graine et le mulet il s'est installé à un niveau où il compte dans le paysage cinématographique français", a déclaré Gilles Jacob, président du jury, à la presse, peu après l'annonce.
Réuni au restaurant Le Fouquet's, le jury composé d'une vingtaine de critiques a également récompensé, au titre du prix du premier film, deux oeuvres ex aequo, "Naissance des pieuvres" de Céline Sciamma et "Tout est pardonné" de Mia Hansen-Love.
"Ce prix me touche beaucoup, c'est un hasard, il arrive le jour de la sortie du film... ou peut-être est-ce le destin ?", a lancé le réalisateur, en recevant son prix.
"Je remercie ce jury composé de gens qui ont une immense passion du cinéma, et dont l'analyse et le regard ont toujours été pour moi un moteur pour avancer", a-t-il ajouté.
Déjà acclamé en septembre au dernier Festival de Venise, où il a remporté trois récompenses dont le Prix spécial du jury et celui de la meilleure révélation, décerné à la jeune Hafsia Herzi, 20 ans, "La Graine et le mulet" dresse le chaleureux portrait d'une famille franco-tunisienne.
Il raconte à la façon d'une épopée comment un vieil immigré, ouvrier licencié des chantiers navals, se lance dans l'ouverture d'un restaurant de couscous de poisson (la semoule ou "graine", et le mulet) sur un vieux rafiot rongé par la rouille.
Son auteur, le Franco-tunisien Abdellatif Kechiche, aborde la crise de l'emploi dans ce troisième film humaniste et sensible, après avoir évoqué la dureté de l'immigration dans "La faute à Voltaire" (2000) puis les quartiers populaires des banlieues avec "L'Esquive", récompensé de quatre César en 2004.
"J'ai été très ému et enthousiasmé par ce film. Abdellatif Kechiche était déjà très talentueux, et avec La Graine et le mulet il s'est installé à un niveau où il compte dans le paysage cinématographique français", a déclaré Gilles Jacob, président du jury, à la presse, peu après l'annonce.
Réuni au restaurant Le Fouquet's, le jury composé d'une vingtaine de critiques a également récompensé, au titre du prix du premier film, deux oeuvres ex aequo, "Naissance des pieuvres" de Céline Sciamma et "Tout est pardonné" de Mia Hansen-Love.