Alors que le cap funeste des 100 femmes tuées par leurs conjoints ou ex-conjoints depuis le 1er janvier 2019 est passé lors du week-end du 31 août, le gouvernement lance, mardi 3 septembre, le Grenelle contre les violences conjugales auquel sont conviés des acteurs associatifs et des familles de victimes. Il s’étalera sur 12 semaines dans l'objectif de dégager différentes stratégies visant à éradiquer les féminicides.
Lire aussi : Les violences faites aux femmes en France en dix chiffres et deux numéros d'écoute nationaux
A travers le Grenelle, l’exécutif veut envoyer un signal fort quant à son engagement envers la lutte contre les violences commises envers les femmes. Les associations féministes attendent du gouvernement le lancement d'un « plan Marshall » doté d'au moins 500 millions d’euros de subventions allouées, entre autres, à la création de sites d’hébergement pour les femmes fuyant les violences conjugales, à la sensibilisation dès l’école sur la lutte contre la violence sexiste, au renforcement des compétences des policiers et des gendarmes en matière de recueil des plaintes des victimes ou encore à la création de structures judiciaires spécialisées.
Selon un rapport du Haut Conseil à l’égalité (HCE) publié fin 2018, le budget actuel consacré à la lutte contre les violences conjugales est estimé à 79 millions d’euros, ce qui est loin d'être suffisant pour les associations féministes. Plusieurs d'entre elles se sont rassemblées, dimanche 1er septembre à Paris, pour dénoncer le 100e féminicide de l'année et réclamer de l'Etat « un milliard, pas un million » pour la cause.
Le 3 septembre 2019 (3/9/19), date du lancement du Grenelle, a été choisie pour promouvoir le numéro 3919, une ligne d’écoute et de conseils pour les femmes victimes de violences conjugales. Le Grenelle prendra fin le 25 novembre, Journée internationale pour l’éradication de la violence à l’égard des femmes.
Lire aussi : Les violences faites aux femmes en France en dix chiffres et deux numéros d'écoute nationaux
A travers le Grenelle, l’exécutif veut envoyer un signal fort quant à son engagement envers la lutte contre les violences commises envers les femmes. Les associations féministes attendent du gouvernement le lancement d'un « plan Marshall » doté d'au moins 500 millions d’euros de subventions allouées, entre autres, à la création de sites d’hébergement pour les femmes fuyant les violences conjugales, à la sensibilisation dès l’école sur la lutte contre la violence sexiste, au renforcement des compétences des policiers et des gendarmes en matière de recueil des plaintes des victimes ou encore à la création de structures judiciaires spécialisées.
Selon un rapport du Haut Conseil à l’égalité (HCE) publié fin 2018, le budget actuel consacré à la lutte contre les violences conjugales est estimé à 79 millions d’euros, ce qui est loin d'être suffisant pour les associations féministes. Plusieurs d'entre elles se sont rassemblées, dimanche 1er septembre à Paris, pour dénoncer le 100e féminicide de l'année et réclamer de l'Etat « un milliard, pas un million » pour la cause.
Le 3 septembre 2019 (3/9/19), date du lancement du Grenelle, a été choisie pour promouvoir le numéro 3919, une ligne d’écoute et de conseils pour les femmes victimes de violences conjugales. Le Grenelle prendra fin le 25 novembre, Journée internationale pour l’éradication de la violence à l’égard des femmes.