Le Kenya est sous le choc. Un centre commercial de la capitale Nairobi a été attaqué, samedi 21 septembre, par un commando terroriste d’une dizaine d’hommes lourdement armés.
Le bilan fait état d’au moins 68 morts, dont deux Françaises. Le président, François Hollande, a aussitôt réagi pour condamner « avec la plus grande fermeté ce lâche attentat » et partager « la douleur de la famille de nos compatriotes ».
Cet attentat, qui a également fait plus de 150 blessés, a été revendiqué sur Twitter par les shebab, un groupe islamiste somalien proche d'Al-Qaïda. Il a déclaré avoir commis l’attaque en représailles à l'intervention de l'armée kényane dans le sud de la Somalie depuis 2011. Cette intervention militaire se maintient dans le cadre d'une force africaine mise en place pour soutenir le gouvernement somalien, qui peine à faire face aux shebab.
Le centre commercial Westgate est toujours en état de siège, des membres du commando retenant plusieurs otages. Situé près du siège local des Nations unies, ce lieu est habituellement fréquenté par des Kenyans aisés et des expatriés. Hors France, des ressortissants étrangers font partie des victimes. Cet assaut meurtrier serait le plus grave à Nairobi depuis l'attaque-suicide d’al-Qaïda contre l’ambassade américaine en août 1998, qui avait fait plus de 200 morts.
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Cet attentat, qui a également fait plus de 150 blessés, a été revendiqué sur Twitter par les shebab, un groupe islamiste somalien proche d'Al-Qaïda. Il a déclaré avoir commis l’attaque en représailles à l'intervention de l'armée kényane dans le sud de la Somalie depuis 2011. Cette intervention militaire se maintient dans le cadre d'une force africaine mise en place pour soutenir le gouvernement somalien, qui peine à faire face aux shebab.
Le centre commercial Westgate est toujours en état de siège, des membres du commando retenant plusieurs otages. Situé près du siège local des Nations unies, ce lieu est habituellement fréquenté par des Kenyans aisés et des expatriés. Hors France, des ressortissants étrangers font partie des victimes. Cet assaut meurtrier serait le plus grave à Nairobi depuis l'attaque-suicide d’al-Qaïda contre l’ambassade américaine en août 1998, qui avait fait plus de 200 morts.
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