Le premier secrétaire du parti socialiste, a estimé que le PS devait "rénover (sa) pensée", souhaitant aussi qu'il n'y ait pas "chez Ségolène Royal ou chez d'autres la tentation de se placer en lisière du parti", dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France paru vendredi.
"Il faut changer ce qui doit l'être, rénover notre pensée, renouveler les générations", a-t-il expliqué, rappelant qu'il y avait eu non "pas une défaite, mais deux" lors des dernières échéances électorales.
"Il faut regarder ce qui n'a pas été convaincant dans notre projet, ce qui peut être changé en termes de calendrier et de mode de rassemblement de la gauche", selon lui.
François Hollande a reconnu que le PS avait désigné "trop tard" sa candidate, n'avait "pas appréhendé suffisamment ce qu'étaient les attentes de la société et pas assez donné une logique d'ensemble" à ses propositions. M. Hollande estime notamment que le PS et sa candidate "n'ont pas mené suffisamment le débat fiscal avec la droite", rappelant qu'une élection "se gagne sur un projet et sur une dynamique" et pas seulement sur la "sanction" de la majorité sortante.
Pour le premier secrétaire, il faut que Ségolène Royal "se sente pleinement à l'aise dans le parti". "Il ne faut surtout pas qu'il puisse y avoir chez Ségolène Royal ou d'autres la tentation de se placer en lisière du parti", souligne-t-il. "Cela suppose le respect des personnes, le respect de la démocratie, le respect des règles, le respect du PS. C'est ainsi que la rénovation pour moi doit commencer", dit-il.
M. Hollande rappelle que Jack Lang sera en "congé de direction du PS, le temps de sa mission", s'il accepte l'offre du chef de l'Etat de participer à la commission sur la réforme des institutions. Il souligne aussi que le PS a "la clef" de la réforme, puisque l'UMP et ses alliés n'ont pas au Parlement la majorité des trois cinquièmes nécessaire pour amender la Constitution.
Par ailleurs, François Hollande a affirmé jeudi soir que le président Nicolas Sarkozy essayait de déstabiliser le Parti socialiste mais qu'il "n'y parviendrait pas". "Qu'il s'y essaye, je crois que c'est clair depuis le début", a affirmé M. Hollande interrogé par France 2 pour savoir si la politique d'ouverture du président de la République était destiné à déstabiliser le PS.
Mais "il n'y parviendra pas parce que les socialistes que je représente posent des règles, fixent des principes et savent où ils vont", a-t-il affirmé, ajoutant: "Et où ils vont, ce n'est pas dans une opposition qui serait stérile". "Quand on voit ce qui a été voté aujourd'hui, ce qu'on appelle le paquet fiscal (...), ça signe une politique", a dénoncé M. Hollande, ajoutant: "Quand on est devant cette politique, on peut se dire que le rôle du Parti socialiste, c'est bien sûr de la critiquer, c'est d'en proposer une autre". "On le fera, on renouvellera autant qu'il sera possible les générations, on rénovera le parti socialiste mais il sera là", a-t-il assuré.
"Il faut changer ce qui doit l'être, rénover notre pensée, renouveler les générations", a-t-il expliqué, rappelant qu'il y avait eu non "pas une défaite, mais deux" lors des dernières échéances électorales.
"Il faut regarder ce qui n'a pas été convaincant dans notre projet, ce qui peut être changé en termes de calendrier et de mode de rassemblement de la gauche", selon lui.
François Hollande a reconnu que le PS avait désigné "trop tard" sa candidate, n'avait "pas appréhendé suffisamment ce qu'étaient les attentes de la société et pas assez donné une logique d'ensemble" à ses propositions. M. Hollande estime notamment que le PS et sa candidate "n'ont pas mené suffisamment le débat fiscal avec la droite", rappelant qu'une élection "se gagne sur un projet et sur une dynamique" et pas seulement sur la "sanction" de la majorité sortante.
Pour le premier secrétaire, il faut que Ségolène Royal "se sente pleinement à l'aise dans le parti". "Il ne faut surtout pas qu'il puisse y avoir chez Ségolène Royal ou d'autres la tentation de se placer en lisière du parti", souligne-t-il. "Cela suppose le respect des personnes, le respect de la démocratie, le respect des règles, le respect du PS. C'est ainsi que la rénovation pour moi doit commencer", dit-il.
M. Hollande rappelle que Jack Lang sera en "congé de direction du PS, le temps de sa mission", s'il accepte l'offre du chef de l'Etat de participer à la commission sur la réforme des institutions. Il souligne aussi que le PS a "la clef" de la réforme, puisque l'UMP et ses alliés n'ont pas au Parlement la majorité des trois cinquièmes nécessaire pour amender la Constitution.
Par ailleurs, François Hollande a affirmé jeudi soir que le président Nicolas Sarkozy essayait de déstabiliser le Parti socialiste mais qu'il "n'y parviendrait pas". "Qu'il s'y essaye, je crois que c'est clair depuis le début", a affirmé M. Hollande interrogé par France 2 pour savoir si la politique d'ouverture du président de la République était destiné à déstabiliser le PS.
Mais "il n'y parviendra pas parce que les socialistes que je représente posent des règles, fixent des principes et savent où ils vont", a-t-il affirmé, ajoutant: "Et où ils vont, ce n'est pas dans une opposition qui serait stérile". "Quand on voit ce qui a été voté aujourd'hui, ce qu'on appelle le paquet fiscal (...), ça signe une politique", a dénoncé M. Hollande, ajoutant: "Quand on est devant cette politique, on peut se dire que le rôle du Parti socialiste, c'est bien sûr de la critiquer, c'est d'en proposer une autre". "On le fera, on renouvellera autant qu'il sera possible les générations, on rénovera le parti socialiste mais il sera là", a-t-il assuré.