En visite d'Etat à Londres, le président de la République a annoncé l'envoi prochain, sous conditions, de soldats français supplémentaires en Afghanistan, sans confirmer le chiffre de 1000 hommes avancé par le journal britannique The Times.
Il dévoilera ses intentions dans le détail à ses partenaires de l'Alliance atlantique lors du sommet de l'Otan qui se tiendra du 2 au 4 avril à Bucarest.
Le sujet d'un renforcement de la présence française en Afghanistan, où la France compte déjà près de 2000 hommes, a fait l'objet d'un vif débat mercredi lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.
"Nous sommes la seule démocratie occidentale où une situation de guerre peut perdurer sans que le Parlement ne l'autorise ou en soit informé", a déclaré le député socialiste Henri Emmanuelli.
"Parce que cette situation est inacceptable, je vous demande avec gravité, au nom du groupe socialiste, d'organiser au plus vite un débat pour que les parlementaires puissent se prononcer sur les objectifs, sur l'opportunité, sur les modalités, sur la nécessité de cette intervention et sur ses conséquences", a-t-il ajouté.