Le ministère des Affaires étrangères français tente de calmer le jeu entre Paris et Téhéran dans le dossier du nucléaire iranien.
Philippe Douste-Blazy a suscité une vive réaction des autorités iraniennes en déclarant qu'elles disposaient d'un programme nucléaire militaire clandestin.
"Aujourd'hui c'est très simple: aucun programme nucléaire civil ne peut expliquer le programme nucléaire iranien. Donc, c'est un programme nucléaire iranien militaire clandestin", a déclaré le chef de la diplomatie française sur France 2.
"Je suggère à M. Douste-Blazy d'employer un ton diplomatique et d'éviter d'alimenter la tension en formulant de tels propos", a répliqué le chef des négociateurs iraniens sur le nucléaire, Ali Larijani.
"Ses mobiles pour tenir de tels propos ne sont pas clairs à nos yeux", a ajouté Larijani à l'antenne de la télévision d'Etat iranienne. "Mais adopter une attitude rationnelle concernant l'activité nucléaire de l'Iran servirait mieux les intérêts de la région", a-t-il estimé.
A la mi-journée, le ministère des Affaires étrangères a tenté de désamorcer cette escalade verbale.
Philippe Douste-Blazy "n'a fait que rappeler la position bien connue de la France sur le sujet", a assuré le porte-parole du Quai d'Orsay lors d'un point de presse électronique.
"Nous n'avons jamais refusé à l'Iran le droit à un programme nucléaire civil et d'avoir des activités compatibles avec un tel programme", a-t-il ajouté.
Cependant, "il se trouve que les activités nucléaires sensibles menées actuellement en Iran en matière de conversion et d'enrichissement font douter de leur nature pacifique et civile", a souligné Jean-Baptiste Mattei.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a décidé récemment de saisir le Conseil de sécurité de l'Onu du dossier nucléaire iranien.
L'Iran, en représailles, a annoncé avoir repris ses activités d'enrichissement de l'uranium, que les pays occidentaux soupçonnent d'être à des fins militaires.
"C'est au Conseil de sécurité et à lui seul de dire ce qu'il entend faire, quels moyens il entend se donner pour arrêter, pour gérer, pour terminer cette crise terrible de la prolifération nucléaire due à l'Iran de manière unilatérale", a estimé Douste-Blazy à l'antenne de France 2.
"La communauté internationale a envoyé un message très ferme en disant aux Iraniens: 'Revenez à la raison. Suspendez toute activité nucléaire et l'enrichissement de l'uranium et le conversion de l'uranium'. Et ils ne nous écoutent pas", a déploré le chef de la diplomatie française.
La veille, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, avait accusé l'Iran de "défier ouvertement" la communauté internationale et l'avait menacé de sanctions.
Pour sa part, la Chine s'est dite jeudi "extrêmement préoccupée par l'état de la question nucléaire iranienne" et a recommandé "sa résolution pacifique au travers de négociations diplomatiques".
Philippe Douste-Blazy a suscité une vive réaction des autorités iraniennes en déclarant qu'elles disposaient d'un programme nucléaire militaire clandestin.
"Aujourd'hui c'est très simple: aucun programme nucléaire civil ne peut expliquer le programme nucléaire iranien. Donc, c'est un programme nucléaire iranien militaire clandestin", a déclaré le chef de la diplomatie française sur France 2.
"Je suggère à M. Douste-Blazy d'employer un ton diplomatique et d'éviter d'alimenter la tension en formulant de tels propos", a répliqué le chef des négociateurs iraniens sur le nucléaire, Ali Larijani.
"Ses mobiles pour tenir de tels propos ne sont pas clairs à nos yeux", a ajouté Larijani à l'antenne de la télévision d'Etat iranienne. "Mais adopter une attitude rationnelle concernant l'activité nucléaire de l'Iran servirait mieux les intérêts de la région", a-t-il estimé.
A la mi-journée, le ministère des Affaires étrangères a tenté de désamorcer cette escalade verbale.
Philippe Douste-Blazy "n'a fait que rappeler la position bien connue de la France sur le sujet", a assuré le porte-parole du Quai d'Orsay lors d'un point de presse électronique.
"Nous n'avons jamais refusé à l'Iran le droit à un programme nucléaire civil et d'avoir des activités compatibles avec un tel programme", a-t-il ajouté.
Cependant, "il se trouve que les activités nucléaires sensibles menées actuellement en Iran en matière de conversion et d'enrichissement font douter de leur nature pacifique et civile", a souligné Jean-Baptiste Mattei.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a décidé récemment de saisir le Conseil de sécurité de l'Onu du dossier nucléaire iranien.
L'Iran, en représailles, a annoncé avoir repris ses activités d'enrichissement de l'uranium, que les pays occidentaux soupçonnent d'être à des fins militaires.
"C'est au Conseil de sécurité et à lui seul de dire ce qu'il entend faire, quels moyens il entend se donner pour arrêter, pour gérer, pour terminer cette crise terrible de la prolifération nucléaire due à l'Iran de manière unilatérale", a estimé Douste-Blazy à l'antenne de France 2.
"La communauté internationale a envoyé un message très ferme en disant aux Iraniens: 'Revenez à la raison. Suspendez toute activité nucléaire et l'enrichissement de l'uranium et le conversion de l'uranium'. Et ils ne nous écoutent pas", a déploré le chef de la diplomatie française.
La veille, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, avait accusé l'Iran de "défier ouvertement" la communauté internationale et l'avait menacé de sanctions.
Pour sa part, la Chine s'est dite jeudi "extrêmement préoccupée par l'état de la question nucléaire iranienne" et a recommandé "sa résolution pacifique au travers de négociations diplomatiques".