Au lendemain du raid avorté des rebelles contre N'Djaména, le Tchad a rompu ses relations diplomatiques avec son voisin soudanais, qu'il accuse d'avoir recruté et armé les insurgés. "Nous avons pris la décision de rompre nos relations diplomatiques avec le Soudan aujourd'hui et de procéder à la fermeture de notre frontière" commune, a dit le président Idriss Déby.
"Il est faux de dire qu'il y a une rébellion", a-t-il affirmé. "Il n'y a aucune rébellion contre le Tchad, c'est le gouvernement soudanais qui a programmé la déstabilisation du Tchad".
Jeudi, l'armée tchadienne est parvenue à repousser l'assaut qui a fait une centaine de morts et quelque 200 blessés, selon les chiffres officiels. Mais les cadres de la rébellion ont promis de poursuivre leur mouvement.
L'attaque de N'Djaména a constitué le raid le plus audacieux des rebelles, qui veulent la chute de Déby, au pouvoir depuis 16 ans, et l'annulation de la présidentielle du 3 mai, au cours de laquelle le président briguera un nouveau mandat. Cette opération surprise a placé en état d'alerte les 1.200 militaires français basés au Tchad. Des appareils français ont effectué des vols de reconnaissance pour repérer les colonnes rebelles et ont même effectué des tirs de sommation.
"Il est faux de dire qu'il y a une rébellion", a-t-il affirmé. "Il n'y a aucune rébellion contre le Tchad, c'est le gouvernement soudanais qui a programmé la déstabilisation du Tchad".
Jeudi, l'armée tchadienne est parvenue à repousser l'assaut qui a fait une centaine de morts et quelque 200 blessés, selon les chiffres officiels. Mais les cadres de la rébellion ont promis de poursuivre leur mouvement.
L'attaque de N'Djaména a constitué le raid le plus audacieux des rebelles, qui veulent la chute de Déby, au pouvoir depuis 16 ans, et l'annulation de la présidentielle du 3 mai, au cours de laquelle le président briguera un nouveau mandat. Cette opération surprise a placé en état d'alerte les 1.200 militaires français basés au Tchad. Des appareils français ont effectué des vols de reconnaissance pour repérer les colonnes rebelles et ont même effectué des tirs de sommation.