Le cas de Mahmoud Sarsak fait grand bruit. Tout juste âgé de 25 ans, ce footballeur palestinien, détenu par Israël sans chef d’inculpation et sans procès, en est à ce jour à son 85e jour de grève de la faim. M. Sarsak, originaire du camp de réfugiés de Rafah dans la bande de Gaza, a été arrêté le 22 juillet 2009 au check-point d'Erez alors qu'il se rendait à Naplouse, en Cisjordanie, pour participer à un match de l'équipe nationale palestinienne de football.
A l’heure du championnat d'Europe de football, qui se tient actuellement jusqu’au 1er juillet en Pologne et en Ukraine, son comité de soutien est décidé à médiatiser son cas, qui est aussi celle de 300 autres Palestiniens.
En France, les défenseurs des droits des Palestiniens s’activent pour réclamer sa libération immédiate. Une trentaine de militants des droits de l'Homme se sont ainsi enchaînés, mardi 5 juin, à l'intérieur du siège de la Fédération française de football (FFF) situé dans le XVe arrondissement de Paris. Des écrans géants ayant été installés dans différentes villes pour retransmettre les matches de l’Euro, « c’est l’occasion d’alerter le public sur le sort de ce jeune footballeur de l’équipe nationale palestinienne, dont Israël après avoir brisé la carrière, est en train de briser la vie », font-ils savoir.
Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les Territoires palestiniens occupés, Richard Falk, a fait part de son inquiétude concernant le sort de Mahmoud Sarsak ainsi que du prisonnier palestinien Akram Rikhawi, également à son 61e jour de grève de la faim. Leur état de santé fragile se dégrade très vite. « Israël doit mettre fin à son traitement consternant et injuste des prisonniers palestiniens et la communauté internationale faire savoir à Israël que le recours à la détention administrative est inacceptable », a affirmé l’expert indépendant de l’ONU, qui a appelé à leur libération immédiate.
A ce jour, Israël n’a pas respecté les engagements pris avec les grévistes de la faim en mai, qui avait mis fin à un mouvement de contestation sans précédent dans les prisons israéliennes. Les détenus sont aujourd'hui prêts à reprendre la grève de la faim « si la situation ne change pas », selon le ministre palestinien des Prisonniers, Issa Qaraqe, qui accuse Israël de continuer notamment à user de la détention « administrative », permettant une incarcération sans charge pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.
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