Le corps de Michel Seurat, ancien otage français, retrouvé en octobre au Liban, a été remis mardi à son épouse et ses deux filles avant d'être rapatrié par avion en France. Vingt ans presque jour pour jour après l'annonce de son exécution par un groupe extrémiste pro-iranien.
Plusieurs ministres libanais, l'ambassadeur de France à Beyrouth Bernard Emié, des universitaires et les proches de Michel Seurat ont accueilli en début d'après-midi l'avion spécial français venu chercher sa dépouille, identifiée par des analyses ADN.
Une cérémonie a eu lieu avant le rapatriement de la dépouille du chercheur dans le pavillon d'honneur de l'aéroport de Beyrouth. Elle a été marquée par une intervention de la veuve de l'ancien otage, qui a affirmé que sa pensée allait "aux 17.000 Libanais disparus" pendant la guerre du Liban (1975-1990) et dont les corps n'ont pas été retrouvés.
Arrivée à Orly, Dominique de Villepin s'était rendu, en compagnie du ministre des affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, au pied de l'appareil pour accueillir Marie Seurat et ses deux filles, ainsi que l'ancien otage Jean-Paul Kauffmann, compagnon de cellule de Michel Seurat durant ses neuf mois de captivité aux mains du Jihad islamique et son fils.
La dépouille de l'otage, enlevé en mai 1985 et mort en captivité, et retrouvée en octobre à Beyrouth, a été portée par huit gardes républicains jusqu'au pavillon d'honneur de l'aéroport d'Orly.
"Au nom du président Jacques Chirac, je veux vous dire la solidarité de la nation toute entière dans ce moment de recueillement que nous attendions depuis près de 20 ans, a d'abord déclaré Dominique de Villepin, en s'adressant à Marie Seurat et à ses filles Alexandra et Laetitia.
"Nous savons toutes les souffrances qui ont été les vôtres, pendant cette longue veille, ce temps d'incertitude et d'épreuve. Aujourd'hui, l'absence a pris fin. Aujourd'hui, c'est une force d'âme et un esprit qui retrouvent la France", a-t-il poursuivi.
"Sa présence sur notre terre n'effacera pas la douleur et les regrets. Mais elle renforce notre détermination à nous battre toujours davantage au nom des valeurs que Michel Seurat a tant défendues: la liberté, le respect et la tolérance", a également déclaré le Premier ministre, des sanglots dans la voix, qui a également salué un "grand Français".
Dominique de Villepin a clos cette cérémonie très sobre, à laquelle assistait également le président du Sénat Christian Poncelet, en saluant le cercueil recouvert du drapeau français.
Plusieurs ministres libanais, l'ambassadeur de France à Beyrouth Bernard Emié, des universitaires et les proches de Michel Seurat ont accueilli en début d'après-midi l'avion spécial français venu chercher sa dépouille, identifiée par des analyses ADN.
Une cérémonie a eu lieu avant le rapatriement de la dépouille du chercheur dans le pavillon d'honneur de l'aéroport de Beyrouth. Elle a été marquée par une intervention de la veuve de l'ancien otage, qui a affirmé que sa pensée allait "aux 17.000 Libanais disparus" pendant la guerre du Liban (1975-1990) et dont les corps n'ont pas été retrouvés.
Arrivée à Orly, Dominique de Villepin s'était rendu, en compagnie du ministre des affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, au pied de l'appareil pour accueillir Marie Seurat et ses deux filles, ainsi que l'ancien otage Jean-Paul Kauffmann, compagnon de cellule de Michel Seurat durant ses neuf mois de captivité aux mains du Jihad islamique et son fils.
La dépouille de l'otage, enlevé en mai 1985 et mort en captivité, et retrouvée en octobre à Beyrouth, a été portée par huit gardes républicains jusqu'au pavillon d'honneur de l'aéroport d'Orly.
"Au nom du président Jacques Chirac, je veux vous dire la solidarité de la nation toute entière dans ce moment de recueillement que nous attendions depuis près de 20 ans, a d'abord déclaré Dominique de Villepin, en s'adressant à Marie Seurat et à ses filles Alexandra et Laetitia.
"Nous savons toutes les souffrances qui ont été les vôtres, pendant cette longue veille, ce temps d'incertitude et d'épreuve. Aujourd'hui, l'absence a pris fin. Aujourd'hui, c'est une force d'âme et un esprit qui retrouvent la France", a-t-il poursuivi.
"Sa présence sur notre terre n'effacera pas la douleur et les regrets. Mais elle renforce notre détermination à nous battre toujours davantage au nom des valeurs que Michel Seurat a tant défendues: la liberté, le respect et la tolérance", a également déclaré le Premier ministre, des sanglots dans la voix, qui a également salué un "grand Français".
Dominique de Villepin a clos cette cérémonie très sobre, à laquelle assistait également le président du Sénat Christian Poncelet, en saluant le cercueil recouvert du drapeau français.