Emmanuel "ne pouvait pas rester au milieu d'opérations de guerre, de bombardements et de combats, en mouvement permanent et dans les contingences de la jungle. C'est pourquoi cet enfant, dont le père est un guérillero, a été placé à Bogota chez d'honnêtes gens jusqu'à ce que soit signé un accord humanitaire", ont déclaré les FARC dans un communiqué daté du 2 janvier et publié hier par l'Agence bolivarienne de presse (ABP).
La guérilla marxiste y accuse cependant le gouvernement colombien de "séquestrer" l'enfant afin de faire "saboter" l'opération qui devait mener à la libération de ce dernier, de sa mère ainsi que de l'ancienne sénatrice colombienne Consuelo Gonzales.
Par ailleurs, un peu avant, Mario Iguaran, le procureur général de Colombie, annonçait que les tests ADN pratiqués sur l'enfant de 3 ans et demi retrouvé à Bogota montraient "une compatibilité absolue avec celui de la famille de Mme Clara Gonzalez".
Justement, Clara Gonzales, la mère de Clara Rojas, invité ce samedi matin 5 janvier par la radio France Inter, précisait avoir "rêvé durant tant d'années" de sa rencontre avec son petit-fils, ajoutant être "très consciente que je dois être prudente et prévoyante parce que l'enfant ne m'a jamais vue. [...] J'aimerais l'embrasser, le serrer, le prendre fort dans mes bras, mais il ne faut pas que ça lui fasse peur. Je dois mesurer les conséquences, tenir compte de sa condition, de son âge et du fait qu'il ne me connaît pas. Mais moi, dès maintenant, je lui dis bienvenue Emmanuel".
La guérilla marxiste y accuse cependant le gouvernement colombien de "séquestrer" l'enfant afin de faire "saboter" l'opération qui devait mener à la libération de ce dernier, de sa mère ainsi que de l'ancienne sénatrice colombienne Consuelo Gonzales.
Par ailleurs, un peu avant, Mario Iguaran, le procureur général de Colombie, annonçait que les tests ADN pratiqués sur l'enfant de 3 ans et demi retrouvé à Bogota montraient "une compatibilité absolue avec celui de la famille de Mme Clara Gonzalez".
Justement, Clara Gonzales, la mère de Clara Rojas, invité ce samedi matin 5 janvier par la radio France Inter, précisait avoir "rêvé durant tant d'années" de sa rencontre avec son petit-fils, ajoutant être "très consciente que je dois être prudente et prévoyante parce que l'enfant ne m'a jamais vue. [...] J'aimerais l'embrasser, le serrer, le prendre fort dans mes bras, mais il ne faut pas que ça lui fasse peur. Je dois mesurer les conséquences, tenir compte de sa condition, de son âge et du fait qu'il ne me connaît pas. Mais moi, dès maintenant, je lui dis bienvenue Emmanuel".