Sur le vif
Muhammad Ali Junior, le fils de Muhammad Ali et sa mère, en campagne contre Donald Trump.
Muhammad Ali Junior, le fils du légendaire boxeur américain, fait l’actualité aux Etats-Unis après avoir été retenu le 27 février dernier, à l’aéroport de Fort Lauderdale, en Floride.
De retour d’un voyage en Jamaïque en compagnie de sa mère Khalilal Camacho-Ali, ils ont tous deux été interrogés pendant deux heures par des agents de l’immigration peu après l'entrée en vigueur du décret qui restreint l’accès du pays aux ressortissants de plusieurs pays musulmans. Ils estiment avoir été ciblés car ils sont musulmans et portent un nom arabe.
Après cette mauvaise expérience, Muhammad Ali Jr et sa mère ont décidé de réagir en lançant la campagne « Step into the ring » (Entrons dans le ring) en faveur de la liberté religieuse. Ils ont été invités au Congrès jeudi 9 mars pour rencontrer les parlementaires démocrates et témoigner de leur expérience auprès des membres du sous-comité chargé de la sécurité aux frontières.
« Si nous ne parlons pas maintenant, ils continueront de nous harceler », a expliqué la seconde épouse du champion du monde à AP. « Notre famille lutte depuis très longtemps (…), nous allons continuer de combattre pour la justice », a-t-elle ajouté. Les Ali espèrent mobiliser sur les réseaux sociaux grâce au hashtag #AlivsTrump. Ils ont reçu le soutien de figures importantes du monde de la boxe telles qu’Evander Holyfield, Larry Holmes et Roberto Duran. Ce dernier, d’origine panaméenne, a déclaré l’an dernier qu’il aimerait « entrer dans le ring » avec Donald Trump, afin de « savoir combien de Latinos il va expulser et mesurer s’il est vraiment si fort ».
Lire aussi :
De sa vie, ce qu'il faut savoir sur Muhammad Ali en dix points
De Cassius Clay à Muhammad Ali, un boxeur de légende est mort
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Après cette mauvaise expérience, Muhammad Ali Jr et sa mère ont décidé de réagir en lançant la campagne « Step into the ring » (Entrons dans le ring) en faveur de la liberté religieuse. Ils ont été invités au Congrès jeudi 9 mars pour rencontrer les parlementaires démocrates et témoigner de leur expérience auprès des membres du sous-comité chargé de la sécurité aux frontières.
« Si nous ne parlons pas maintenant, ils continueront de nous harceler », a expliqué la seconde épouse du champion du monde à AP. « Notre famille lutte depuis très longtemps (…), nous allons continuer de combattre pour la justice », a-t-elle ajouté. Les Ali espèrent mobiliser sur les réseaux sociaux grâce au hashtag #AlivsTrump. Ils ont reçu le soutien de figures importantes du monde de la boxe telles qu’Evander Holyfield, Larry Holmes et Roberto Duran. Ce dernier, d’origine panaméenne, a déclaré l’an dernier qu’il aimerait « entrer dans le ring » avec Donald Trump, afin de « savoir combien de Latinos il va expulser et mesurer s’il est vraiment si fort ».
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