En pleine polémique en France autour du hijab sportif de Decathlon, l’Association internationale de boxe amateur (AIBA), instance qui gère notamment tous les deux ans les championnats du monde de boxe amateur ainsi que l'épreuve de boxe aux Jeux olympiques, a annoncé, lundi 25 février, l’autorisation du port des signes religieux pendant les combats de boxe. En ce sens, le voile (hijab), comme les vêtements couvrants, sont dorénavant permis sur le ring.
Pour expliquer son changement de position, l’AIBA a rappelé que son refus passé se justifiait par l’incompatibilité du voile au sport, car cela pourrait « modifier l’allure du combat » si le voile « se défaisait »,
Aujourd’hui, avec la création de voile spécialement conçus pour le sport, elle lève l’interdiction pour concrétiser « l’engagement de l’AIBA à promouvoir l’égalité des sexes et la tolérance religieuse ». En effet, les hijabs sportifs sont conçus « pour ne pas modifier l’allure du combat et pour ne pas compromettre la santé des athlètes ».
En prenant cette décision, l’AIBA emboîte le pas à la Fédération américaine de boxe qui a déjà autorisé le hijab sur le ring depuis 2017, après que la marque Nike ait commercialisé un hijab spécialement conçu pour le sport afin de « prouver aux femmes musulmanes qu’il est possible de poursuivre leur passion ».
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