Le maire d'Orange Jacques Bompard, ex-Front national et adhérent du Mouvement pour la France (MPF), a sollicité le préfet du Vaucluse en vue de "l'interdiction du port du voile islamique" dans sa commune, dans un courrier rendu public mercredi.
"J'ai l'honneur par la présente de solliciter les services de la préfecture afin d'étudier en commun la mise en place sur la commune d'Orange, et notamment dans les établissements publics, d'une interdiction du port du voile islamique et autres tenues apparentées", écrit le maire d'Orange dans cette lettre adressée au préfet du Vaucluse.
La préfecture a indiqué mercredi à l'AFP qu'elle ne commentait pas "par principe, les rapports entre les élus et le préfet, y compris par voie de presse".
Dans sa lettre, M. Bompard qui a adhéré au MPF en décembre 2005 après son exclusion du bureau politique du FN, estime qu'il "appartient au maire d'une commune, démocratiquement élu par les citoyens, et au représentant de l'Etat dans un département, d'agir en concertation afin d'enrayer ce qui constitue une véritable atteinte aux principes de la République française, à la dignité des femmes et aux coutumes de notre pays".
"Or, ce n'est pas à la France de s'adapter au voile islamique (...). Ce sont aux tenants de ces traditions religieuses de s'adapter à la France, à la République, aux lois et coutumes françaises", écrit encore l'élu vauclusien.
"J'ai l'honneur par la présente de solliciter les services de la préfecture afin d'étudier en commun la mise en place sur la commune d'Orange, et notamment dans les établissements publics, d'une interdiction du port du voile islamique et autres tenues apparentées", écrit le maire d'Orange dans cette lettre adressée au préfet du Vaucluse.
La préfecture a indiqué mercredi à l'AFP qu'elle ne commentait pas "par principe, les rapports entre les élus et le préfet, y compris par voie de presse".
Dans sa lettre, M. Bompard qui a adhéré au MPF en décembre 2005 après son exclusion du bureau politique du FN, estime qu'il "appartient au maire d'une commune, démocratiquement élu par les citoyens, et au représentant de l'Etat dans un département, d'agir en concertation afin d'enrayer ce qui constitue une véritable atteinte aux principes de la République française, à la dignité des femmes et aux coutumes de notre pays".
"Or, ce n'est pas à la France de s'adapter au voile islamique (...). Ce sont aux tenants de ces traditions religieuses de s'adapter à la France, à la République, aux lois et coutumes françaises", écrit encore l'élu vauclusien.