Nous constatons qu’il est aujourd’hui courant de rencontrer des couples qui substituent le mariage civil qui s’établit à la mairie au mariage religieux appelé aujourd’hui le « Hlal » (« Halal ») ou la « Fatha » (« Fatiha », du nom de la première sourate du Coran). Il convient de rappeler à nos jeunes qui se lancent dans l’aventure du mariage que cette pratique les pousse à vivre en concubinage, et que leur mariage ne peut être considéré comme valide.
Les conditions de validité du mariage en Islam sont : le consentement mutuel des deux futurs époux, la présence de deux témoins, la fixation d’une dote, et la présence du tuteur de la future épouse. Or, toutes ces conditions sont normalement réunies lors de la célébration de l’acte civil à la mairie. Le mariage est un contrat civil qui doit être reconnu devant Dieu et devant les hommes.
Le terme « Hlal » tel qu’il est utilisé aujourd’hui pour décrire le mariage religieux ne peut être valable dans la mesure où rien ne peut légalement le garantir. Rien ne garantit non plus les droits de la femme en cas de litige, ni la reconnaissance des éventuels enfants ou les droits de succession. L’imam effectuant ce mariage ne peut s’assurer que l’un des deux époux ne soit déjà marié, et ni lui, ni les témoins ne peuvent non plus témoigner du mariage pour faire valoir les droits de l’époux ou de l’épouse. Seul le contrat de mariage remplit ce rôle aujourd’hui.
Les conditions de validité du mariage en Islam sont : le consentement mutuel des deux futurs époux, la présence de deux témoins, la fixation d’une dote, et la présence du tuteur de la future épouse. Or, toutes ces conditions sont normalement réunies lors de la célébration de l’acte civil à la mairie. Le mariage est un contrat civil qui doit être reconnu devant Dieu et devant les hommes.
Le terme « Hlal » tel qu’il est utilisé aujourd’hui pour décrire le mariage religieux ne peut être valable dans la mesure où rien ne peut légalement le garantir. Rien ne garantit non plus les droits de la femme en cas de litige, ni la reconnaissance des éventuels enfants ou les droits de succession. L’imam effectuant ce mariage ne peut s’assurer que l’un des deux époux ne soit déjà marié, et ni lui, ni les témoins ne peuvent non plus témoigner du mariage pour faire valoir les droits de l’époux ou de l’épouse. Seul le contrat de mariage remplit ce rôle aujourd’hui.
Un « hlal » peut tourner mal
Nous sommes tristes aujourd’hui de rencontrer des cas en détresse d’enfants non reconnus par leur père ou de femmes divorcés qui se retrouvent sans droit, parfois avec des enfants à charge.
Pour cette raison, le mariage ne pourra être consommé tant que l’acte civil n’a pas été établi. Il est aussi courant de voir certaines personnes accomplir le mariage religieux dans l’objectif de faire connaissance, ou pour faire à deux les démarches pour préparer leur vie de couple. Il faut cependant rappeler que ceci est une porte pour commettre l’interdit.
Le terme « Fatha » ou « Hlal » n’est donc pas aujourd’hui un acte de mariage, et n’a rien de « halal ». Si la personne souhaite accomplir le mariage religieux afin faire perdurer la tradition du Prophète Muhammad (PBSL), celui-ci doit donc se dérouler après l’acte civil.
Enfin, nous rappellerons que la vie maritale est sacrée en islam et dans notre société. C’est pourquoi il faut faire attention au premier pas qui nous y fera entrer. Ce premier pas annoncera le dernier, et annoncera également un mariage heureux et paisible, ou un mariage semé d’embûches et de difficultés.
Pour cette raison, le mariage ne pourra être consommé tant que l’acte civil n’a pas été établi. Il est aussi courant de voir certaines personnes accomplir le mariage religieux dans l’objectif de faire connaissance, ou pour faire à deux les démarches pour préparer leur vie de couple. Il faut cependant rappeler que ceci est une porte pour commettre l’interdit.
Le terme « Fatha » ou « Hlal » n’est donc pas aujourd’hui un acte de mariage, et n’a rien de « halal ». Si la personne souhaite accomplir le mariage religieux afin faire perdurer la tradition du Prophète Muhammad (PBSL), celui-ci doit donc se dérouler après l’acte civil.
Enfin, nous rappellerons que la vie maritale est sacrée en islam et dans notre société. C’est pourquoi il faut faire attention au premier pas qui nous y fera entrer. Ce premier pas annoncera le dernier, et annoncera également un mariage heureux et paisible, ou un mariage semé d’embûches et de difficultés.
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Ounis Guergah, professeur de droit musulman comparé à l'Institut européen des sciences humaines (IESH) de Paris et membre du Conseil européen de la fatwa et de la recherche (CEFR)
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