Saïd Mohamed Cheikh Dahnoune, ici au centre (avec le keffieh blanc), une figure locale de la communauté musulmane de Marseille, nous a quittés mercredi 15 septembre.
Moins médiatique que le défunt Mohammed Arkoun mais tout aussi important à signaler, voici une grande figure de la communauté comorienne de Marseille qui s’en est allé. Saïd Mohamed Cheikh Dahnoune, chef spirituel de la communauté et imam de la mosquée de la rue Gaillard qu’il a contribué à construire dans le 2e arrondissement de Marseille, est décédé à l’âge de 72 ans des suites d’une longue maladie mercredi 15 septembre.
« Nous sommes affligés de son décès, moi particulièrement parce que j’ai été imam », nous confie Nassurdine Haidari, un des adjoints à la mairie de Marseille. « Je dois dire que c’est une personne d’une extrême sagesse qui œuvrait toujours dans le dialogue permanent avec les autres communautés musulmanes de Marseille. Il faut dire qu’il fut l’initiateur de la première donation communautaire pour la Grande Mosquée » de la cité phocéenne, ajoute-t-il.
60 000 € avait en effet été réunis pour l’élaboration du projet par les Marseillais d’origine comorienne. Cette communauté, forte de 70 à 80 000 personnes, représente 5 % de la population. Saïd Mohamed Cheikh Dahnoune avait remis le chèque, en octobre 2009, à l’association qui gère la mosquée.
« Il a contribué activement à la mise en place du réseau Chioni pour l’enseignement islamique, l’un des plus denses de la ville. Il a donné à la communauté comorienne une épaisseur spirituelle. (…) C’est un homme qui a su passer le cap de l’intégration, tout en conservant un patrimoine culturel et cultuel. C’était un passeur qui nous a transmis qu’on pouvait faire la synthèse entre notre culture, notre religion et le pays d’accueil. C’est une page qui se tourne pour la communauté comorienne de Marseille », fait savoir M. Haidari.
Le Conseil français du culte musulman, qui parle d’un homme qui a « grandement œuvré pour le rassemblement des musulmans de Marseille et a toujours défendu l’Islam de juste milieu, de paix et de modération », déplore aussi sa disparition « qui laissera un grand vide dans le cœur de tous ceux qui l’ont côtoyé ».
Une prière en hommage au défunt sera dite vendredi 17 septembre, à 11 heures, à l'hôpital de La Timone, nous informe M. Haidari. Le corps de Saïd Mohamed Cheikh Dahnoune sera ensuite emmené à l'aéroport pour y être rapatrié vers les Comores, la terre de ses ancêtres, où il sera enterré à son arrivée samedi 18 septembre.
« Nous sommes affligés de son décès, moi particulièrement parce que j’ai été imam », nous confie Nassurdine Haidari, un des adjoints à la mairie de Marseille. « Je dois dire que c’est une personne d’une extrême sagesse qui œuvrait toujours dans le dialogue permanent avec les autres communautés musulmanes de Marseille. Il faut dire qu’il fut l’initiateur de la première donation communautaire pour la Grande Mosquée » de la cité phocéenne, ajoute-t-il.
60 000 € avait en effet été réunis pour l’élaboration du projet par les Marseillais d’origine comorienne. Cette communauté, forte de 70 à 80 000 personnes, représente 5 % de la population. Saïd Mohamed Cheikh Dahnoune avait remis le chèque, en octobre 2009, à l’association qui gère la mosquée.
« Il a contribué activement à la mise en place du réseau Chioni pour l’enseignement islamique, l’un des plus denses de la ville. Il a donné à la communauté comorienne une épaisseur spirituelle. (…) C’est un homme qui a su passer le cap de l’intégration, tout en conservant un patrimoine culturel et cultuel. C’était un passeur qui nous a transmis qu’on pouvait faire la synthèse entre notre culture, notre religion et le pays d’accueil. C’est une page qui se tourne pour la communauté comorienne de Marseille », fait savoir M. Haidari.
Le Conseil français du culte musulman, qui parle d’un homme qui a « grandement œuvré pour le rassemblement des musulmans de Marseille et a toujours défendu l’Islam de juste milieu, de paix et de modération », déplore aussi sa disparition « qui laissera un grand vide dans le cœur de tous ceux qui l’ont côtoyé ».
Une prière en hommage au défunt sera dite vendredi 17 septembre, à 11 heures, à l'hôpital de La Timone, nous informe M. Haidari. Le corps de Saïd Mohamed Cheikh Dahnoune sera ensuite emmené à l'aéroport pour y être rapatrié vers les Comores, la terre de ses ancêtres, où il sera enterré à son arrivée samedi 18 septembre.