La direction de la LCR veut profiter de la notoriété grandissante d'Olivier Besancenot pour favoriser le lancement de son nouveau "parti anticapitaliste" qui devrait voir le jour en décembre 2008. "On tient nos dates et nos délais", assure pour sa part le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire.
Il précise qu'un comité de pilotage sera chargé à partir du mois de juin de conduire le "processus d'élaboration collective du programme, du fonctionnement et du nom du nouveau parti", et non plus la seule direction de la LCR."
"Il y aura des gens qui sont à la LCR et des gens qui n'en sont pas", souligne Olivier Besancenot.
Pour la LCR, ce nouveau parti a vocation à se construire "à la base", avec des militants déçus, qu'ils viennent du PCF, des Verts ou du PS et aura donc vocation à concurrencer le Parti socialiste sur sa gauche.
Des antilibéraux craignent qu'il ne s'agisse en réalité que d'"une LCR élargie et relookée" et regrettent que la direction de la LCR n'ait pas cherché ou n'ait pas pu s'ouvrir à des composantes venues de l'aile gauche du PS ou de la mouvance altermondialiste, par exemple.
Olivier Besancenot dit escompter sur un "effet boule de neige" et mise sur de "nouvelles têtes", afin de régénérer la politique.
Il a déjà assuré qu'il ne se vivait pas comme "l'éternel candidat" du mouvement à la présidentielle et qu'il ne serait pas non plus le seul dirigeant du nouveau parti.
La LCR peut compter pour le moment sur "85 ou 86" conseillers municipaux élus sur des listes "présentées ou soutenues" par le mouvement. "Quant à notre appareil, il est petit, nous n'avons que quatre permanents", souligne Olivier Besancenot.
Il précise qu'un comité de pilotage sera chargé à partir du mois de juin de conduire le "processus d'élaboration collective du programme, du fonctionnement et du nom du nouveau parti", et non plus la seule direction de la LCR."
"Il y aura des gens qui sont à la LCR et des gens qui n'en sont pas", souligne Olivier Besancenot.
Pour la LCR, ce nouveau parti a vocation à se construire "à la base", avec des militants déçus, qu'ils viennent du PCF, des Verts ou du PS et aura donc vocation à concurrencer le Parti socialiste sur sa gauche.
Des antilibéraux craignent qu'il ne s'agisse en réalité que d'"une LCR élargie et relookée" et regrettent que la direction de la LCR n'ait pas cherché ou n'ait pas pu s'ouvrir à des composantes venues de l'aile gauche du PS ou de la mouvance altermondialiste, par exemple.
Olivier Besancenot dit escompter sur un "effet boule de neige" et mise sur de "nouvelles têtes", afin de régénérer la politique.
Il a déjà assuré qu'il ne se vivait pas comme "l'éternel candidat" du mouvement à la présidentielle et qu'il ne serait pas non plus le seul dirigeant du nouveau parti.
La LCR peut compter pour le moment sur "85 ou 86" conseillers municipaux élus sur des listes "présentées ou soutenues" par le mouvement. "Quant à notre appareil, il est petit, nous n'avons que quatre permanents", souligne Olivier Besancenot.