Le président chinois Hu Jintao est arrivé mardi aux Etats-Unis pour une visite de quatre jours dominée par la signature de contrats et la volonté d'apaiser les inquiétudes de Washington. Cette visite culminera jeudi par un sommet à la Maison blanche avec le président George Bush. Mais, illustration de l'importance des relations économiques entre les deux géants de la planète, le chef de l'Etat chinois a entamé son déplacement à Seattle, où il doit visiter une chaîne d'assemblage du constructeur aéronautique Boeing.
Le président chinois, qui est accompagné de ses ministres des Affaires étrangères et du Commerce, sera également reçu à dîner par Bill Gates, président de Microsoft. En visite préparatoire la semaine dernière, le vice-Premier ministre Wu Yi a signé une série de contrats d'une valeur totale de 16,2 milliards de dollars.
Dans un éditorial, le quotidien China Daily souligne mardi que cette manne doit permettre de dissiper les contentieux commerciaux qui opposent Washington et Pékin et ajoute que "le voyage du président Hu Jintao vise à chasser les doutes et les soupçons des esprits américains". Mais d'autres sujets nourrissent les inquiétudes américaines face à l'essor du pays le plus peuplé de la planète. A commencer par la question des changes. A la veille de l'arrivée de Hu, le numéro deux du département américain d'Etat, Robert Zoellick, a ainsi jugé la réforme du yuan "désespérément lente".
Washington estime que la devise chinoise est délibérément sous-évaluée, ce qui gonfle l'attractivité des produits "made in China" à l'exportation. Les ambitions géopolitiques de la Chine sont aussi au coeur des préoccupations américaines et figurent donc en bonne place dans le programme de Hu.
Le président chinois, qui est accompagné de ses ministres des Affaires étrangères et du Commerce, sera également reçu à dîner par Bill Gates, président de Microsoft. En visite préparatoire la semaine dernière, le vice-Premier ministre Wu Yi a signé une série de contrats d'une valeur totale de 16,2 milliards de dollars.
Dans un éditorial, le quotidien China Daily souligne mardi que cette manne doit permettre de dissiper les contentieux commerciaux qui opposent Washington et Pékin et ajoute que "le voyage du président Hu Jintao vise à chasser les doutes et les soupçons des esprits américains". Mais d'autres sujets nourrissent les inquiétudes américaines face à l'essor du pays le plus peuplé de la planète. A commencer par la question des changes. A la veille de l'arrivée de Hu, le numéro deux du département américain d'Etat, Robert Zoellick, a ainsi jugé la réforme du yuan "désespérément lente".
Washington estime que la devise chinoise est délibérément sous-évaluée, ce qui gonfle l'attractivité des produits "made in China" à l'exportation. Les ambitions géopolitiques de la Chine sont aussi au coeur des préoccupations américaines et figurent donc en bonne place dans le programme de Hu.