Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a déploré lundi "la perception erronée" dont pâti aujourd'hui l'image des Arabes et des musulmans dans le monde, de leur civilisation, de leur culture et de leur religion.
Selon lui, cette perception "alimentée le plus souvent par le comportement extrémiste et violent de certains groupes et courants attribués à la religion musulmane qui, pourtant, n'y est absolument pour rien".
Ouvrant un colloque international sur "les civilisations et les cultures humaines: du dialogue à l'alliance" initié par l'Organisation islamique pour la culture, l'éducation et les sciences (ISESCO), il a préconisé un "dialogue équilibré et fructueux" qui éliminerait les motifs de doute, les fausses impressions et les jugements excessifs.
"Le moment est venu pour nous de dépasser la double opposition entre l'Orient et l'Occident et entre le Nord et le Sud, et de nous débarrasser des malentendus accumulés de part et d'autre, afin de reconnaître tout le contenu moral et humain qui caractérise les civilisations, cultures et religions de tous les peuples", a-t-il lancé.
M. Ben Ali a plaidé pour des "relations saines entre les individus, les communautés et les peuples" face aux manifestations d'extrémisme, de violence et de terrorisme auxquels le monde assiste en ce début de siècle.
Pour le président tunisien, "il n'existe pas de civilisations supérieures et de civilisations inférieures, pas plus qu'il n'existe de cultures fécondes et de cultures stériles, toutes les civilisations et cultures étant la résultante d'un héritage universel commun qui est né et a prospéré à la faveur de la réciprocité des influences et des échanges entre l'Orient et l'Occident et entre le Nord et le Sud".
Selon lui, cette perception "alimentée le plus souvent par le comportement extrémiste et violent de certains groupes et courants attribués à la religion musulmane qui, pourtant, n'y est absolument pour rien".
Ouvrant un colloque international sur "les civilisations et les cultures humaines: du dialogue à l'alliance" initié par l'Organisation islamique pour la culture, l'éducation et les sciences (ISESCO), il a préconisé un "dialogue équilibré et fructueux" qui éliminerait les motifs de doute, les fausses impressions et les jugements excessifs.
"Le moment est venu pour nous de dépasser la double opposition entre l'Orient et l'Occident et entre le Nord et le Sud, et de nous débarrasser des malentendus accumulés de part et d'autre, afin de reconnaître tout le contenu moral et humain qui caractérise les civilisations, cultures et religions de tous les peuples", a-t-il lancé.
M. Ben Ali a plaidé pour des "relations saines entre les individus, les communautés et les peuples" face aux manifestations d'extrémisme, de violence et de terrorisme auxquels le monde assiste en ce début de siècle.
Pour le président tunisien, "il n'existe pas de civilisations supérieures et de civilisations inférieures, pas plus qu'il n'existe de cultures fécondes et de cultures stériles, toutes les civilisations et cultures étant la résultante d'un héritage universel commun qui est né et a prospéré à la faveur de la réciprocité des influences et des échanges entre l'Orient et l'Occident et entre le Nord et le Sud".