Quelle belle récompense littéraire pour Mathias Enard. L’écrivain de 43 ans a remporté, mardi 3 novembre, le prix Goncourt pour l’ouvrage Boussole, paru en août 2015 chez Actes sud.
Installé depuis 2000 à Barcelone, Mathias Enard y a longtemps enseigné l’arabe qu’il maîtrise parfaitement, de même que le persan. Depuis ses débuts, cet amoureux de l’Orient, qui a fait de très nombreux séjours au Moyen-Orient, a pris la plume pour partager sa fascination pour cette région. Il n’a donc pas manqué de le faire dans Boussole, par lequel il souhaite « lutter contre l’image simpliste et fantasmée d’un Orient musulman et ennemi, en montrant tout ce qu’il nous a apporté » à l’Occident.
Son livre met en scène un musicologue viennois qui replonge dans ses souvenirs de voyage en Égypte, en Syrie, en Turquie ou encore en Iran. Comme les personnages du livre, l’auteur a parcouru ces pays. « J’ai souhaité rendre hommage à tous ceux qui, vers le levant ou le ponant, ont été à tel point épris de la différence qu’ils se sont immergés dans les langues, les cultures ou les musiques qu’ils découvraient, parfois jusqu’à s’y perdre corps et âme », avait-il fait savoir par son éditeur lors de sa sortie de son livre.
« Je reviens d'Alger, figurez-vous, et de Beyrouth. Peut-être que la baraka de Cheikh Abderrahmane, le patron d'Alger, et Saint Georges de Beyrouth ont fait ça et j'en suis extraordinairement heureux », a-t-il déclaré tout sourire face aux journalistes après l’heureuse annonce. Grand favori du prix, il a été élu dès le premier tour par le jury.
Mathias Enard n’en est pas à son premier livre ni à son premier prix. Le plus ancien roman remonte à 2003 avec La perfection du tir grâce auquel il avait notamment gagné le Prix des cinq continents de la francophonie, un prix littéraire remis par l'Organisation internationale de la francophonie.
Le prix Goncourt en poche, Mathias Enard s’assure un succès en librairie. Jusque là, quelque 60 000 exemplaires de Boussole avaient été écoulés. L’auteur peut espérer désormais que les ventes s’envolent pour atteindre les 400 000 exemplaires.
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Son livre met en scène un musicologue viennois qui replonge dans ses souvenirs de voyage en Égypte, en Syrie, en Turquie ou encore en Iran. Comme les personnages du livre, l’auteur a parcouru ces pays. « J’ai souhaité rendre hommage à tous ceux qui, vers le levant ou le ponant, ont été à tel point épris de la différence qu’ils se sont immergés dans les langues, les cultures ou les musiques qu’ils découvraient, parfois jusqu’à s’y perdre corps et âme », avait-il fait savoir par son éditeur lors de sa sortie de son livre.
« Je reviens d'Alger, figurez-vous, et de Beyrouth. Peut-être que la baraka de Cheikh Abderrahmane, le patron d'Alger, et Saint Georges de Beyrouth ont fait ça et j'en suis extraordinairement heureux », a-t-il déclaré tout sourire face aux journalistes après l’heureuse annonce. Grand favori du prix, il a été élu dès le premier tour par le jury.
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