En 2015, 7,3 millions de personnes nées en France ont au moins un parent immigré, soit 11 % de la population selon une étude de l’INSEE publiée mercredi 8 février (plus bas). La France compte davantage de descendants d’immigrés que d’immigrés eux-mêmes. Ils sont 5,9 millions, soit moins de 9 % de la population.
Parmi ces 7,3 millions de personnes, 45 % d’entre elles sont d’origines européennes (arrivés dans les années 1930 pour ceux venant d'Espagne et d'Italie ou vers les années 1970 pour le Portugal), tandis que 31 % sont issues de l’immigration maghrébine (Maroc, Algérie, Tunisie), 9 % d'Asie (Turquie, Laos, Vietnam et Cambodge) et 4 % viennent d'Amérique ou d'Océanie.
L’étude rappelle que les descendants d’immigrés sont plus jeunes que le reste de la population. Ainsi, 47 % d’entre eux ont moins de 25 ans contre 30 % de la population n’ayant pas de parents immigrés. Les plus jeunes descendants d’immigrés sont d’origine africaine : 42 % du Maghreb et 19 % d’Afrique subsaharienne. Aussi, la plupart vivent à Paris, 30 % des descendants d'immigrés vivent en Île-de-France, 28 % dans des agglomérations de plus de 200 000 habitants. Seulement 11 % d'entre eux vivent dans les zones rurales.
Parmi ces 7,3 millions de personnes, 45 % d’entre elles sont d’origines européennes (arrivés dans les années 1930 pour ceux venant d'Espagne et d'Italie ou vers les années 1970 pour le Portugal), tandis que 31 % sont issues de l’immigration maghrébine (Maroc, Algérie, Tunisie), 9 % d'Asie (Turquie, Laos, Vietnam et Cambodge) et 4 % viennent d'Amérique ou d'Océanie.
L’étude rappelle que les descendants d’immigrés sont plus jeunes que le reste de la population. Ainsi, 47 % d’entre eux ont moins de 25 ans contre 30 % de la population n’ayant pas de parents immigrés. Les plus jeunes descendants d’immigrés sont d’origine africaine : 42 % du Maghreb et 19 % d’Afrique subsaharienne. Aussi, la plupart vivent à Paris, 30 % des descendants d'immigrés vivent en Île-de-France, 28 % dans des agglomérations de plus de 200 000 habitants. Seulement 11 % d'entre eux vivent dans les zones rurales.
Un départ du foyer parental plus tardif pour les descendants d'immigrés
L’INSEE relève la mixité des couples parmi les descendants d’immigrés de 25 ans ou plus. 67 % d’entre eux qui ont plus de 25 ans, vivant en couple, ont un conjoint qui n'est ni immigré ni descendant d'immigré. Ils ne sont qu’une minorité, soit 20 % à être en couple avec un conjoint immigré. « Ainsi, la mixité du couple parental semble favoriser la mixité des couples formés par leurs enfants », indique l'étude, qui relève par ailleurs que les jeunes descendants d’immigrés décohabitent plus tardivement que les autres jeunes.
77 % des descendants d’immigrés âgés de 18 à 24 ans n’ont en effet pas encore quitté le foyer parental, contre 62 % des jeunes qui ne sont ni immigrés ni descendants d’immigrés. « Ce constat général est encore plus prononcé parmi les jeunes ayant deux parents immigrés ; 85 % d’entre eux vivent encore avec leurs parents », fait part l'INSEE, soulignant que les descendants d’origine africaine ou asiatique sont plus nombreux à cohabiter avec leurs parents (respectivement 83 % et 79 %) que les descendants d’origine européenne (67 %).
« Les jeunes descendants de couples mixtes ont en revanche un comportement de décohabitation plus proche de celui des jeunes sans lien direct avec la migration », précise-t-on dans l’étude. Les jeunes descendants de 25 à 34 ans restent aussi plus longtemps chez leurs parents ; ils y vivent deux fois plus fréquemment (21 %) que ceux n’ayant pas de lien direct avec la migration (10 %).
77 % des descendants d’immigrés âgés de 18 à 24 ans n’ont en effet pas encore quitté le foyer parental, contre 62 % des jeunes qui ne sont ni immigrés ni descendants d’immigrés. « Ce constat général est encore plus prononcé parmi les jeunes ayant deux parents immigrés ; 85 % d’entre eux vivent encore avec leurs parents », fait part l'INSEE, soulignant que les descendants d’origine africaine ou asiatique sont plus nombreux à cohabiter avec leurs parents (respectivement 83 % et 79 %) que les descendants d’origine européenne (67 %).
« Les jeunes descendants de couples mixtes ont en revanche un comportement de décohabitation plus proche de celui des jeunes sans lien direct avec la migration », précise-t-on dans l’étude. Les jeunes descendants de 25 à 34 ans restent aussi plus longtemps chez leurs parents ; ils y vivent deux fois plus fréquemment (21 %) que ceux n’ayant pas de lien direct avec la migration (10 %).