© Sarrazink Productions, Maharaja Films, MK2 Diffusion
Au milieu du XVIIIe siècle, des contrebandiers organisent des ventes sauvages dans les villages de France. Hors-la-loi, ils sont activement recherchés par les Dragons du roi, chargés de protéger les intérêts de la Couronne.
Après l'exécution à Valence de leur chef, Louis Mandrin, Belissard (joué par Rabah Ameur-Zaïmeche) reprend le flambeau et tentera de porter la parole révolutionnaire de Mandrin en imprimant ses chants.
Après l'exécution à Valence de leur chef, Louis Mandrin, Belissard (joué par Rabah Ameur-Zaïmeche) reprend le flambeau et tentera de porter la parole révolutionnaire de Mandrin en imprimant ses chants.
Une fresque ovni
A première vue, ce quatrième film est un ovni dans la filmographie de Rabah Ameur-Zaïmeche, acteur, auteur et réalisateur. Fresque en costume, le film tente pourtant de s'approcher du ton revendicatif de ses précédentes œuvres par une métaphore historique.
En effet, comment ne pas rapprocher cette poche de résistants au pouvoir royal, se battant pour leur liberté, à des enjeux plus actuels de notre société ? Mais si l'intention est louable, Rabah Ameur-Zaïmeche livre un film peu accessible, affichant parfois des anachronismes qui, bien qu'assumés, embrouillent le propos dans l'esprit des spectateurs.
Réalisé avec le soutien du Centre national du cinéma et de l'image animée, la Région Midi-Pyrénées et la Région Languedoc-Roussillon, Les Chants de Mandrin se tient dans les paysages somptueux du Causse noir ou du Larzac. Une plongée qui ne suffit pas à prendre le spectateur dans l'histoire. Rabah Ameur-Zaïmeche filme à vif, certains jeux d'acteurs sont hasardeux et souvent l'histoire semble faire du surplace.
Malgré ces partis pris qui lui ont attiré quelques critiques, ce film reste dans l'esprit de Rabah Ameur-Zaïmeche un hymne à la liberté.
En ce sens, il faut saluer l'effort du réalisateur à aller chercher une histoire originale et en costumes, une première pour lui. Malheureusement, Les Chants de Mandrin ne tient pas ses promesses pour le grand public, bien que le film ait tout de même gagné le cœur du jury du Prix Jean Vigo 2011. Rabah Ameur-Zaïmeche reste définitivement un réalisateur à suivre.
Les Chants de Mandrin , de Rabah Ameur-Zaïmeche, avec Jacques Nolot, Christian Milia-Darmezin, Kenji Levan. Sortie en salles le 25 janvier 2012.
En effet, comment ne pas rapprocher cette poche de résistants au pouvoir royal, se battant pour leur liberté, à des enjeux plus actuels de notre société ? Mais si l'intention est louable, Rabah Ameur-Zaïmeche livre un film peu accessible, affichant parfois des anachronismes qui, bien qu'assumés, embrouillent le propos dans l'esprit des spectateurs.
Réalisé avec le soutien du Centre national du cinéma et de l'image animée, la Région Midi-Pyrénées et la Région Languedoc-Roussillon, Les Chants de Mandrin se tient dans les paysages somptueux du Causse noir ou du Larzac. Une plongée qui ne suffit pas à prendre le spectateur dans l'histoire. Rabah Ameur-Zaïmeche filme à vif, certains jeux d'acteurs sont hasardeux et souvent l'histoire semble faire du surplace.
Malgré ces partis pris qui lui ont attiré quelques critiques, ce film reste dans l'esprit de Rabah Ameur-Zaïmeche un hymne à la liberté.
En ce sens, il faut saluer l'effort du réalisateur à aller chercher une histoire originale et en costumes, une première pour lui. Malheureusement, Les Chants de Mandrin ne tient pas ses promesses pour le grand public, bien que le film ait tout de même gagné le cœur du jury du Prix Jean Vigo 2011. Rabah Ameur-Zaïmeche reste définitivement un réalisateur à suivre.
Les Chants de Mandrin , de Rabah Ameur-Zaïmeche, avec Jacques Nolot, Christian Milia-Darmezin, Kenji Levan. Sortie en salles le 25 janvier 2012.