Sur le vif

Le secrétaire américain à la Défense arrive au Caire

Rédigé par Laila Elmaaddi | Mercredi 18 Avril 2007 à 14:41



Mercredi, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates est arrivé au Caire où il doit rencontrer le président égyptien Hosni Moubarak pour des discussions sur le processus de paix au Proche-Orient.

Il s'agit de la deuxième étape, après Amman, de la tournée de M. Gates au Proche-Orient, destinée à contrer l'influence de l'Iran et obtenir un soutien régional à la politique de Washington en Irak.

"Je suis intéressé par ce que va me dire le président Moubarak de la situation dans la région", a déclaré M. Gates avant son départ pour Le Caire.

"Je suis intéressé par les vues d'un homme d'Etat vétéran de la politique dans la région", a-t-il ajouté. M. Moubarak préside l'Egypte depuis 1981.

Le secrétaire à la Défense a indiqué que les entretiens porteraient aussi sur la situation en Irak et au Liban et sur l'influence croissante de l'Iran dans la région.

"Je vais aussi profiter de cette occasion pour encourager le soutien" du président Moubarak au gouvernement irakien du Premier ministre Nouri al-Maliki, "au processus de réconciliation en Irak (...) et à tout ce qu'il pourra faire pour encourager d'autres pays à investir en Irak", a-t-il déclaré.

L'Egypte accueillera les 3 et 4 mai dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh une conférence ministérielle sur l'Irak.

Cette conférence doit réunir les pays voisins de l'Irak - Iran, Jordanie, Koweït, Arabie saoudite, Syrie et Turquie - ainsi que Bahreïn, l'Egypte, la Ligue arabe, l'Organisation de la conférence islamique (OCI), les Nations unies, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité - Etats-Unis, Grande-Bretagne, Russie, France et Chine -, les autres membres du G8 - Canada, Allemagne, Italie, Japon - et l'Union européenne.

L'Iran a cependant indiqué ne pas avoir encore pris de décision sur sa participation à la conférence.

Un responsable du département de la Défense parlant sous couvert d'anonymat a indiqué que Robert Gates allait en outre "encourager l'Egypte à réaffirmer son rôle moteur" dans le dossier israélo-palestinien.