L'ONG Human Rights Watch (HRW) dénonce l’attitude des États soutenant la Chine dans sa répression contre les Ouighours, en particulier celle de la dizaine de pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui ont choisi de signer une lettre de soutien envers Pékin vantant les « mesures de lutte contre le terrorisme et la déradicalisation au Xinjiang ».
Si aucun pays membres de l’OCI ne s'est joint à la lettre condamnant le traitement des Ouïghours signé par 22 Etats, ils ont, en revanche, été 14 à signer la déclaration de soutien envers la Chine, que Pékin n’a pas manqué de diffuser à grande échelle.
Algérie, Arabie saoudite, Bahreïn, Égypte, Émirats arabes unis, Koweït, Oman, Pakistan, Qatar, Somalie, Soudan, Syrie, Tadjikistan et Turkménistan : ce sont les 14 pays qui, « au lieu de se joindre aux nombreux gouvernements qui dénoncent les abus contre les musulmans du Xinjiang, (…) ont préféré souscrire à la thèse répugnante avancée par Pékin », a déploré Sophie Richardson, directrice de la branche chinoise de HRW dans un communiqué publié mercredi 17 juillet.
Pour elle, ces pays se sont prêtés au jeu de la Chine qui cherche à « fausser la vérité sur la situation catastrophique des droits humains au Xinjiang ».
Outre ces dizaines de pays de l’OCI qui ont choisi de louer un gouvernement chinois avec qui ils envisagent « une coopération plus étroite », d’autres comme la Turquie, l’Indonésie, la Malaisie, le Maroc et la Tunisie se sont abstenus de prendre part aux deux déclarations.
« La campagne répressive de la Chine dans le Xinjiang a mis en péril la crédibilité de l’OCI. Si l’OCI veut être la voix mondiale des droits des musulmans opprimés partout dans le monde, ses membres doivent cesser de suivre l'autre chemin et dénoncer les politiques abusives de la Chine au Xinjiang », a précisé Sophie Richardson.
Lire aussi :
Traitement des Ouïghours en Chine : 22 pays dénoncent Pékin, 37 autres prennent sa défense
Si aucun pays membres de l’OCI ne s'est joint à la lettre condamnant le traitement des Ouïghours signé par 22 Etats, ils ont, en revanche, été 14 à signer la déclaration de soutien envers la Chine, que Pékin n’a pas manqué de diffuser à grande échelle.
Algérie, Arabie saoudite, Bahreïn, Égypte, Émirats arabes unis, Koweït, Oman, Pakistan, Qatar, Somalie, Soudan, Syrie, Tadjikistan et Turkménistan : ce sont les 14 pays qui, « au lieu de se joindre aux nombreux gouvernements qui dénoncent les abus contre les musulmans du Xinjiang, (…) ont préféré souscrire à la thèse répugnante avancée par Pékin », a déploré Sophie Richardson, directrice de la branche chinoise de HRW dans un communiqué publié mercredi 17 juillet.
Pour elle, ces pays se sont prêtés au jeu de la Chine qui cherche à « fausser la vérité sur la situation catastrophique des droits humains au Xinjiang ».
Outre ces dizaines de pays de l’OCI qui ont choisi de louer un gouvernement chinois avec qui ils envisagent « une coopération plus étroite », d’autres comme la Turquie, l’Indonésie, la Malaisie, le Maroc et la Tunisie se sont abstenus de prendre part aux deux déclarations.
« La campagne répressive de la Chine dans le Xinjiang a mis en péril la crédibilité de l’OCI. Si l’OCI veut être la voix mondiale des droits des musulmans opprimés partout dans le monde, ses membres doivent cesser de suivre l'autre chemin et dénoncer les politiques abusives de la Chine au Xinjiang », a précisé Sophie Richardson.
Lire aussi :
Traitement des Ouïghours en Chine : 22 pays dénoncent Pékin, 37 autres prennent sa défense