Le Congrès américain a adopté une proposition de loi pour visant à sanctionner des responsables chinois accusés de l'internement de masse des Ouïghours. Après le Sénat, c’est au tour de la Chambre des représentants d’avoir voté le texte, mercredi 27 mai, à l'écrasante majorité de 413 voix pour et d’une contre.
Le gouvernement chinois est accusé de perpétrer « des violations graves des droits humains » dans la province du Xinjiang en instaurant « la surveillance et l'internement de masse de plus d'un million de Ouïghours et membres des ethnies kazakhe ou kirghize ou d'autres minorités musulmanes ».
« Les personnes détenues dans les camps d'internement » ont « décrit un endoctrinement politique forcé, torture, violences, privation de nourriture et négation des libertés religieuse, culturelle et linguistique », affirment les élus américains, appelant leur gouvernement de désigner, dans les 180 jours, les responsables au sein des autorités chinoises, et de leur imposer des sanctions financières et des interdictions de visa.
Il revient désormais à Donald Trump de promulguer la loi. Le Congrès mondial ouïghour s'est félicité de l'adoption du texte par le Congrès américain, appelant au soutien rapide de la Maison Blanche.
Mise à jour : Donald Trump a promulgué, mercredi 17 juin, la loi adoptée par le Congrès américain. « Cette loi tient pour responsables les auteurs de violations des droits humains et abus comme le recours systématique à des camps d'endoctrinement, aux travaux forcés et à une surveillance intrusive pour éradiquer l'identité ethnique et les croyances religieuses des Ouïghours et d'autres minorités en Chine », a fait savoir la Maison blanche dans un communiqué.
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« Les personnes détenues dans les camps d'internement » ont « décrit un endoctrinement politique forcé, torture, violences, privation de nourriture et négation des libertés religieuse, culturelle et linguistique », affirment les élus américains, appelant leur gouvernement de désigner, dans les 180 jours, les responsables au sein des autorités chinoises, et de leur imposer des sanctions financières et des interdictions de visa.
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