A deux jours du premier tour des élections régionales, le Front national fait beaucoup parler de lui. Cette fois, la décision rendue par le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille, qui a débouté cette semaine la plainte de la LICRA, ne conforte pas le FN dans ses choix.
Le tribunal a ordonné, vendredi 12 mars, le retrait des affiches intitulées « Non à l'islamisme » de la campagne de Jean-Marie Le Pen, estimant qu'elles étaient « provocatrices » et constitutives « d'un trouble manifestement illicite ».
Un temps diffusées par le mouvement des jeunes du parti en région Provence-Alpes-Côtes-d'Azur et sur son site Internet, puis visibles partout en France, ces affiches sont « non seulement de nature à provoquer un sentiment de rejet et d'animosité à l'encontre d'un groupe de personnes dont sont visées les pratiques religieuses, les femmes et la nationalité mais, en outre, s'adressent essentiellement à la jeunesse de nature plus influençable », a expliqué le juge dans son ordonnance.
Le FN devra ainsi retirer les affiches de tous les supports sur lesquels elles ont été placées « dans un délai de 24 heures » sous peine d’une « astreinte de 500 euros par jour de retard ».
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Un temps diffusées par le mouvement des jeunes du parti en région Provence-Alpes-Côtes-d'Azur et sur son site Internet, puis visibles partout en France, ces affiches sont « non seulement de nature à provoquer un sentiment de rejet et d'animosité à l'encontre d'un groupe de personnes dont sont visées les pratiques religieuses, les femmes et la nationalité mais, en outre, s'adressent essentiellement à la jeunesse de nature plus influençable », a expliqué le juge dans son ordonnance.
Le FN devra ainsi retirer les affiches de tous les supports sur lesquels elles ont été placées « dans un délai de 24 heures » sous peine d’une « astreinte de 500 euros par jour de retard ».
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