L’heure est au bilan pour les listes indépendantes, et celles à référentiel musulman n'y dérogent pas.
L’Union des démocrates musulmans de France (UDMF), qui a présenté six candidats, a évoqué dans un communiqué « des résultats honorables » en citant le candidat de la première circonscription des Hauts-de-Seine Abdelmajid Aodella qui a réussi à placer le parti « juste après les gros partis en place » (La République en Marche, le PCF, France Insoumise, le PS, Les Républicains, le FN). En plongeant dans le détail, il a obtenu 2,06 % des voix en récoltant 487 bulletins de vote dans une circonscription où l’abstention s’est élevée à 60,9 %.
Le plus gros score de l'UDMF a été réalisé à Mayotte, où elle a fait une percée avec 5,1 % des suffrages (730 voix). En revanche, le parti ne récolte, dans la 9e circonscription des Français de l’étranger (Afrique Nord-Ouest), que 14 voix (0,09 %). A noter, l’abstention s’y est élevé à 85 %, soit 24 % de plus que la moyenne nationale.
L’Union des démocrates musulmans de France (UDMF), qui a présenté six candidats, a évoqué dans un communiqué « des résultats honorables » en citant le candidat de la première circonscription des Hauts-de-Seine Abdelmajid Aodella qui a réussi à placer le parti « juste après les gros partis en place » (La République en Marche, le PCF, France Insoumise, le PS, Les Républicains, le FN). En plongeant dans le détail, il a obtenu 2,06 % des voix en récoltant 487 bulletins de vote dans une circonscription où l’abstention s’est élevée à 60,9 %.
Le plus gros score de l'UDMF a été réalisé à Mayotte, où elle a fait une percée avec 5,1 % des suffrages (730 voix). En revanche, le parti ne récolte, dans la 9e circonscription des Français de l’étranger (Afrique Nord-Ouest), que 14 voix (0,09 %). A noter, l’abstention s’y est élevé à 85 %, soit 24 % de plus que la moyenne nationale.
Pas de ruée vers les listes musulmanes
De son côté, le parti Français & Musulmans, qui a fait scission avec l’UDMF, a récolté entre 0,57 % et 1,76 % des suffrages, oscillant entre 192 et 304 voix. Son président Nizarr Bourchada, le seul candidat à se présenter hors de la Seine-Saint-Denis, dans la 4e circonscription du Val-de-Marne, a obtenu le score de 1,57 % (480 voix).
L’abstention est aussi passée par là : dans la 5e circonscription du 93 qui regroupe notamment Bobigny, Hanan Zahouani, elle s’est élevée à 61 %. Celle qui a fait beaucoup parler d’elle durant la campagne en raison de son voile n’a cependant récolté que 1,46 % des suffrages (347 voix).
Enfin, qu’en est-il du Parti Egalité Justice (PEJ), dont la supposée proximité avec le régime turc a fait couler de l’encre ? Le mouvement a indiqué, lundi 12 juin, que « 10 000 personnes ont fait le déplacement jusqu'aux urnes pour déposer le bulletin de vote du PEJ ».
Sur les 52 candidats, ils ne sont que sept à osciller entre 1 et 2 %. Les résultats ne sont « pas à la hauteur des espérances » mais, malgré la « diabolisation » à laquelle les candidats ont dû faire face, « le PEJ est entré sur la scène politique » et c’est le fait à retenir, a fait savoir son président Sakir Colak.
La ruée vers ces listes à référentiel musulman n'est pas pour demain. Par le passé, le Parti des musulmans de France (PMF) s'était aussi présenté aux élections législatives en 2007 après dix ans d'existence, sans pour autant réussir à émerger à l'échelle locale comme nationale. L'avenir nous dira si elles réussiront à prolonger leur action pour la pérenniser sur le terrain.
L’abstention est aussi passée par là : dans la 5e circonscription du 93 qui regroupe notamment Bobigny, Hanan Zahouani, elle s’est élevée à 61 %. Celle qui a fait beaucoup parler d’elle durant la campagne en raison de son voile n’a cependant récolté que 1,46 % des suffrages (347 voix).
Enfin, qu’en est-il du Parti Egalité Justice (PEJ), dont la supposée proximité avec le régime turc a fait couler de l’encre ? Le mouvement a indiqué, lundi 12 juin, que « 10 000 personnes ont fait le déplacement jusqu'aux urnes pour déposer le bulletin de vote du PEJ ».
Sur les 52 candidats, ils ne sont que sept à osciller entre 1 et 2 %. Les résultats ne sont « pas à la hauteur des espérances » mais, malgré la « diabolisation » à laquelle les candidats ont dû faire face, « le PEJ est entré sur la scène politique » et c’est le fait à retenir, a fait savoir son président Sakir Colak.
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