Le second tour des élections législatives dimanche 19 juin n'a pas mobilisé les foules. Après un record historique d'abstention (52,5 %) au premier tour une semaine plus tôt, le taux de participation a encore baissé pour atteindre 46 % seulement.
Moins de deux mois après la présidentielle qui a vu la réélection d'Emmanuel Macron, le camp présidentiel n'affiche pas le visage des jours heureux. Il lui fallait 289 députés pour obtenir la majorité absolue. A l'issue du scrutin visant à désigner les 577 députés, et selon les premières estimations d'Ipsos/Sopra Stetia, la coalition devrait compter 224 parlementaires. Elle en compte au final 245. Il obtient certes la majorité relative, mais l'échec est manifeste, signe d'un désaveu des électeurs. Son score oblige le camp présidentiel à nouer des alliances pour faire adopter des réformes au cours du quinquennat.
Avec Les Républicains ? En fort recul après la débâcle de Valérie Pécresse à la présidentielle, ils sont 74, avec l'UDI et divers droite, à être élus selon les résultats partiels.
L'échec est plus lourd à porter pour la coalition Ensemble que des figures de la macronie ont été battues comme Christophe Castaner et Richard Ferrand. Des ministres, à peine nommés, ont vu leur place sauter du gouvernement. Si la Première ministre Elisabeth Borne s'en sort dans le Calvados, ce n'est pas le cas de la ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, Amélie de Montchalin, et de la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon.*
Moins de deux mois après la présidentielle qui a vu la réélection d'Emmanuel Macron, le camp présidentiel n'affiche pas le visage des jours heureux. Il lui fallait 289 députés pour obtenir la majorité absolue. A l'issue du scrutin visant à désigner les 577 députés, et selon les premières estimations d'Ipsos/Sopra Stetia, la coalition devrait compter 224 parlementaires. Elle en compte au final 245. Il obtient certes la majorité relative, mais l'échec est manifeste, signe d'un désaveu des électeurs. Son score oblige le camp présidentiel à nouer des alliances pour faire adopter des réformes au cours du quinquennat.
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Pas de cohabitation mais une forte opposition
En face, la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) est devenue la principale force d'opposition à la majorité présidentielle. Selon les résultats définitifs, ce sont 137 députés qui vont siéger dans l'hémicycle mais sans Jean-Luc Mélenchon qui n'etait pas candidat à sa propre succession et espérait être designé Premier ministre dans le cadre d'une cohabitation. Une cohabitation qui n'aura donc pas lieu.
L'extrême droite n'aura jamais eu un nombre aussi important de députés à l'Assemblée nationale. Aucun du parti Reconquête d'Eric Zemmour, qui a échoué des le premier tour ; tous sont membres du Rassemblement national (RN) et ils pourraient s'élever au nombre de 89 dont leur chef de file, Marine Le Pen, confortablement réélue dans la 11e circonscription du Nord-Pas-de-Calais. Ils étaient deux en 2012, puis huit en 2017... Son score est historique, au grand dam des opposants à l'extrême droite. Si de tels résultats se confirment, ils pourraient être aussi nombreux que les députés de La France Insoumise.
*Mise à jour de l'article au fur et à mesure de l'affinement des résultats.
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