Les Palestiniens espèrent avoir le soutien de « plus de 150 pays » sur les 192 Etats membres de l'ONU en faveur d'une reconnaissance d'un Etat palestinien en septembre.
L’Autorité palestinienne (AP) ose espérer une reconnaissance internationale de la Palestine par les Nations Unies en septembre.
Face au développement de la colonisation et à la persistance de l’occupation israélienne, Mahmoud Abbas a appelé la communauté internationale à voter en faveur de la reconnaissance d’un Etat indépendant sur les territoires occupés depuis 1967 par Israël avec Jérusalem-est pour capitale.
L’adoption du projet de résolution, discuté depuis des mois, ne signifiera pas la fin de l’occupation, de la colonisation et des discriminations à l’égard des Palestiniens. Elle revêtira surtout un caractère symbolique et un vrai tour de force diplomatique à l’heure où les négociations israélo-palestiniennes sont au point mort.
Face au développement de la colonisation et à la persistance de l’occupation israélienne, Mahmoud Abbas a appelé la communauté internationale à voter en faveur de la reconnaissance d’un Etat indépendant sur les territoires occupés depuis 1967 par Israël avec Jérusalem-est pour capitale.
L’adoption du projet de résolution, discuté depuis des mois, ne signifiera pas la fin de l’occupation, de la colonisation et des discriminations à l’égard des Palestiniens. Elle revêtira surtout un caractère symbolique et un vrai tour de force diplomatique à l’heure où les négociations israélo-palestiniennes sont au point mort.
Plus de 150 pays, souhaite l’AP
Jusque là, la plupart des pays arabes et musulmans ont déclaré leur soutien à la résolution. L’AP jouit également du soutien de nombreux Etats d’Amérique latine, qui ont pris l’initiative ces derniers mois de reconnaître l’Etat palestinien.
De son côté, l’Europe apparaît une nouvelle fois divisée sur la question. Plusieurs pays n'ont pas fait connaître leur avis définitive, dont la France. Le Parti socialiste a appelé, en juin, Nicolas Sarkozy à prendre parti avec l’AP.
Les Palestiniens espèrent tout de même avoir le soutien de « plus de 150 pays » sur les 192, a indiqué, mercredi 24 août, Saëb Erakat, le négociateur palestinien. Cependant, le refus catégorique d’Israël et des Etats-Unis met le projet en péril.
Une pétition internationale pour soutenir l’initiative palestinienne a été mise en ligne par le mouvement Avaaz. Plus de 750 000 personnes l’ont signé et Avaaz espère bien atteindre le million d’ici à septembre afin d’appuyer la demande des Palestiniens.
« Après des décennies d'échec des pourparlers de paix, il est temps d'inverser la tendance, de mettre fin à l'occupation et de progresser vers une paix fondée sur deux Etats », lit-on sur leur site internet. Une vidéo explicative du conflit israélo-palestinien est également en ligne pour appuyer la pétition.
De son côté, l’Europe apparaît une nouvelle fois divisée sur la question. Plusieurs pays n'ont pas fait connaître leur avis définitive, dont la France. Le Parti socialiste a appelé, en juin, Nicolas Sarkozy à prendre parti avec l’AP.
Les Palestiniens espèrent tout de même avoir le soutien de « plus de 150 pays » sur les 192, a indiqué, mercredi 24 août, Saëb Erakat, le négociateur palestinien. Cependant, le refus catégorique d’Israël et des Etats-Unis met le projet en péril.
Une pétition internationale pour soutenir l’initiative palestinienne a été mise en ligne par le mouvement Avaaz. Plus de 750 000 personnes l’ont signé et Avaaz espère bien atteindre le million d’ici à septembre afin d’appuyer la demande des Palestiniens.
« Après des décennies d'échec des pourparlers de paix, il est temps d'inverser la tendance, de mettre fin à l'occupation et de progresser vers une paix fondée sur deux Etats », lit-on sur leur site internet. Une vidéo explicative du conflit israélo-palestinien est également en ligne pour appuyer la pétition.
Les Etats-Unis ne veulent rien entendre
Le président américain, qui s’est pourtant déclaré à plusieurs reprises pour la création d’un Etat palestinien et contre la poursuite de la colonisation israélienne, s’oppose à la reconnaissance internationale de la Palestine. En raison de fortes pressions des lobbies pro-israéliens, la fidélité des Etats-Unis à l’égard de l'Etat hébreu reste intacte. Secoué par les révolutions dans le monde arabe, notamment en Egypte, Israël ne souhaite pas voir sa position dans la région davantage se fragiliser avec la résolution.
Selon un récent communiqué de presse, le Premier ministre israélien « pense toujours que c'est seulement par des négociations directes et honnêtes, et non par des décisions unilatérales, qu'il sera possible de faire progresser le processus de paix. » Jusque là, c’est pourtant bien le gouvernement de Benjamin Netanyahou qui bloque l’avancée des pourparlers.
Malgré le véto annoncé des Etats-Unis, qui dispose d’un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies, et des multiples pressions visant à empêcher des Etats à soutenir l’initiative, l’AP reste déterminée à présenter la résolution. Verdict attendu vers le 20 septembre.
Selon un récent communiqué de presse, le Premier ministre israélien « pense toujours que c'est seulement par des négociations directes et honnêtes, et non par des décisions unilatérales, qu'il sera possible de faire progresser le processus de paix. » Jusque là, c’est pourtant bien le gouvernement de Benjamin Netanyahou qui bloque l’avancée des pourparlers.
Malgré le véto annoncé des Etats-Unis, qui dispose d’un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies, et des multiples pressions visant à empêcher des Etats à soutenir l’initiative, l’AP reste déterminée à présenter la résolution. Verdict attendu vers le 20 septembre.
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