Les Verts, qui tiennent leur université d'été à Quimper, ont décidé de centrer essentiellement les débats autour du thème de la réforme interne du parti. Une réforme qui doit aller "au-delà du toilettage", selon l'ex candidate du parti à la présidentielle, Dominique Voynet.
Lors d'un atelier -il devrait s'en tenir trois consacrés à la présidentielle-, Dominique Voynet, qui a obtenu 1,57% des suffrages durant l'élection présidentielle, a estimé que si Nicolas Sarkozy avait gagné, c'est qu'il "incarnait le volontarisme en politique et la fidélité à un projet".
Pour la sénatrice de Seine-Saint-Denis, les Verts doivent "aller au-delà du toilettage de leurs statuts, et revoir leur façon d'aller au devant de la société et de faire de la politique". Pour cela, ils doivent selon elle sortir "des dogmes et des têtes de chapitre".
N'y allant pas de main morte, Dominique Voynet a estimé que la "tendance lourde chez les Verts" était de "rejoindre des luttes portées par d'autres". Elle a dit souhaiter que son parti "sorte du monde où on est à l'aise et où les gens pensent comme nous. Les Verts auront changé d'ère quand ils sauront négocier publiquement avec la FNSEA ou le MEDEF".
Pour Noël Mamère, les statuts du parti sont "dépassés". "Nous devons organiser un référendum sur la réforme de nos statuts, aujourd'hui dépassés" a estimé le député-maire de Bègles dans un entretien accordé à France-Soir hier jeudi. "Il faut accepter de laisser une majorité appliquer son programme" a-t-il déclaré, ajoutant qu'il est impératif que le parti des Verts "soit capable de faire encore avancer ses idées dans la société et au sein de la gauche, et qu'il soit capable de faire gagner les partis de gauche".
Lors d'un atelier -il devrait s'en tenir trois consacrés à la présidentielle-, Dominique Voynet, qui a obtenu 1,57% des suffrages durant l'élection présidentielle, a estimé que si Nicolas Sarkozy avait gagné, c'est qu'il "incarnait le volontarisme en politique et la fidélité à un projet".
Pour la sénatrice de Seine-Saint-Denis, les Verts doivent "aller au-delà du toilettage de leurs statuts, et revoir leur façon d'aller au devant de la société et de faire de la politique". Pour cela, ils doivent selon elle sortir "des dogmes et des têtes de chapitre".
N'y allant pas de main morte, Dominique Voynet a estimé que la "tendance lourde chez les Verts" était de "rejoindre des luttes portées par d'autres". Elle a dit souhaiter que son parti "sorte du monde où on est à l'aise et où les gens pensent comme nous. Les Verts auront changé d'ère quand ils sauront négocier publiquement avec la FNSEA ou le MEDEF".
Pour Noël Mamère, les statuts du parti sont "dépassés". "Nous devons organiser un référendum sur la réforme de nos statuts, aujourd'hui dépassés" a estimé le député-maire de Bègles dans un entretien accordé à France-Soir hier jeudi. "Il faut accepter de laisser une majorité appliquer son programme" a-t-il déclaré, ajoutant qu'il est impératif que le parti des Verts "soit capable de faire encore avancer ses idées dans la société et au sein de la gauche, et qu'il soit capable de faire gagner les partis de gauche".
Dans le même temps, dans sa livraison de ce vendredi 24 août, le quotidien Le Parisien publie une interview d'Olivier Besancenot, ex-candidat à la présidentielle et porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire, qui estime que son parti "n'a plus vocation à exister". "Nous voulons rassembler tous les anti-capitalistes et tous les partisans d'un changement de société dans une nouvelle formation. Ce n'est pas un énième cartel d'organisations mais une opportunité pour la gauche radicale d'écrire une nouvelle page de son histoire" a-t-il précisé.
"Nous ne proposons ni le ralliement à une LCR-bis, ni un ravalement de façade. la Ligue communiste révolutionnaire doit désormais être dépassée et tourner une page sans renier son héritage. Mais à nouvelle période politique, nouveau parti" a encore déclaré Olivier Besancenot qui, avec un score de 4,08% lors de la présidentielle, avait devancé tous les candidats d'extrême-gauche.
"Nous ne proposons ni le ralliement à une LCR-bis, ni un ravalement de façade. la Ligue communiste révolutionnaire doit désormais être dépassée et tourner une page sans renier son héritage. Mais à nouvelle période politique, nouveau parti" a encore déclaré Olivier Besancenot qui, avec un score de 4,08% lors de la présidentielle, avait devancé tous les candidats d'extrême-gauche.