L'Institut Avicenne des Sciences Humaines de Lille (IASH).
Vous êtes tenté(e) par l’apprentissage du Saint Coran, de la théologie islamique ou en quête de cours d’arabe ? Il est encore temps de s’inscrire dans des centres d’études islamiques. Bon nombre d’entre eux ont encore des places disponibles pour les retardataires. Un petit tour sur le Web vous permet de trouver les instituts les plus proches de votre domicile. C’est sur la Toile encore que vous pouvez télécharger le dossier d’inscription de l’école qui vous plaît.
Mais pour la finalisation de votre inscription, il faudra vous rendre sur place. Et pour ceux qui préfèrent voir pour faire leur choix, des portes ouvertes sont même encore organisées avant le grand bain de la rentrée fin septembre-début octobre.
Mais pour la finalisation de votre inscription, il faudra vous rendre sur place. Et pour ceux qui préfèrent voir pour faire leur choix, des portes ouvertes sont même encore organisées avant le grand bain de la rentrée fin septembre-début octobre.
Portes ouvertes en septembre
A l'Institut Avicenne des sciences humaines de Lille (IASH), la rentrée est programmée pour le 27 septembre. « Il reste une bonne vingtaine » de places, fait savoir Samira Bourhimi, chargée de communication du centre. Une journée portes ouvertes aura lieu samedi 13 septembre. L’occasion pour l’établissement de présenter son offre de formation. Ouvert au détenteur du « baccalauréat ou équivalent », l’IASH propose deux filières (langue arabe et sciences islamiques-Coran) en cours du soir et le week-end pour permettre aux étudiants de travailler ou de suivre en parallèle un autre cursus universitaire reconnu par l’Etat. Ces études s’étalent sur trois ans. L’institut propose également un master en jurisprudence des minorités musulmanes.
Chercher du côté des mosquées est une bonne piste pour trouver ses cours. Ainsi, à Nantes, l'Institut musulman de l'Ouest de la France (IMOF) de l’Association islamique de l’ouest de la France (AIOF), gestionnaire de la mosquée Assalam, propose des études islamiques à partir de l'âge de 16 ans. Le cursus de trois ans se clôt par la rédaction d'un mémoire.
A l’institut Al-Ghazali de la Grande Mosquée de Paris, quatre volets de formation sont proposés. « Pour arabophones et pour francophones », précise-t-on au secrétariat. Là encore, pas de précipitation. Le coup d’envoi des inscriptions a été donné le 2 septembre et elles se poursuivront tout le mois pour une rentrée prévue pour « la première ou la deuxième semaine d’octobre ».
Non loin de là, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), l’institut Oussoul Eddine prévoit également une rentrée en octobre, le 11. « Il est toujours possible de s’inscrire. Ce n’est pas encore plein mais d’ici à deux semaines, ce ne devrait plus être le cas », prévient Soumalay Assali en charge du secrétariat. A cette époque de l’année, les retardataires risquent d’avoir moins de choix dans leur emploi du temps, explique-t-elle. Peu de chances, ainsi, de trouver de la place pour des cours le samedi et le dimanche, jours les plus prisés. Une journée portes ouvertes est prévue pour le dimanche 7 septembre à l’institut.
Chercher du côté des mosquées est une bonne piste pour trouver ses cours. Ainsi, à Nantes, l'Institut musulman de l'Ouest de la France (IMOF) de l’Association islamique de l’ouest de la France (AIOF), gestionnaire de la mosquée Assalam, propose des études islamiques à partir de l'âge de 16 ans. Le cursus de trois ans se clôt par la rédaction d'un mémoire.
A l’institut Al-Ghazali de la Grande Mosquée de Paris, quatre volets de formation sont proposés. « Pour arabophones et pour francophones », précise-t-on au secrétariat. Là encore, pas de précipitation. Le coup d’envoi des inscriptions a été donné le 2 septembre et elles se poursuivront tout le mois pour une rentrée prévue pour « la première ou la deuxième semaine d’octobre ».
Non loin de là, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), l’institut Oussoul Eddine prévoit également une rentrée en octobre, le 11. « Il est toujours possible de s’inscrire. Ce n’est pas encore plein mais d’ici à deux semaines, ce ne devrait plus être le cas », prévient Soumalay Assali en charge du secrétariat. A cette époque de l’année, les retardataires risquent d’avoir moins de choix dans leur emploi du temps, explique-t-elle. Peu de chances, ainsi, de trouver de la place pour des cours le samedi et le dimanche, jours les plus prisés. Une journée portes ouvertes est prévue pour le dimanche 7 septembre à l’institut.
Des retraités en classe
L'intérieur de l'institut Al-Gazhali de la Grande Mosquée de Paris.
Dans ce centre, les études durent quatre ans. Chaque classe, correspondant à chaque niveau, accueille au maximum 70 étudiants. Ces dernières années, ils sont plus nombreux et plus réguliers au fil de la scolarité. La tranche d’âge la plus représentée est celle des « 24-35 ans », nous dit Soumalay Assali. La plupart viennent pour « un besoin personnel » en savoirs, constate-t-elle.
Dans le même département, à Epinay-sur-Seine, Jamel Djazouli directeur de l'Académie française de la pensée islamique (AFPI) ouvert en 2012, raconte de la même manière que la plupart des étudiants viennent « surtout pour des recherches personnelles ». Son établissement, qui n’exige pas le diplôme du baccalauréat, a lancé ses inscriptions début septembre. Si la rentrée en cours d’arabe est fixée pour le 4 octobre, celle des sciences islamiques, n’a pas encore été fixée.
Au Centre Shâtibi de Lyon, ouvert depuis 2006, ou bien à l’institut Espoir de Mulhouse (Alsace) que nous avons pu joindre, les personnes viennent également en priorité parce qu’elles ont une « envie d’apprendre » et sont en recherche de savoirs, témoigne Ahmed Barry, chargé de l’administration. L’homme constate un public aux profils divers, avec des salariés, des femmes au foyer et même des retraités. Peu cherchent à se spécialiser dans les sciences islamiques pour en faire leur métier.
A l’inverse, les étudiants qui entrent à l’Institut européen des sciences humaines (IESH) de Château-Chinon (Bourgogne) viennent y chercher un enseignement professionnalisant qui leur permettra d’exercer des fonctions d’imams ou d’enseignants en sciences religieuses. Sur une promotion, les trois quarts se destinent à la première fonction et les autres, au métier de professeur, commente Zuhair Mahmood, le directeur de l’IESH Château-Chinon.
Pour un coût de 3 500 € l’année, les étudiants sont nourris et logés au sein de l’établissement situé en plein cœur du Morvan. Être prêt à surmonter les contraintes d'une vie en internat est un critère essentiel pour intégrer l'établissement.
200 personnes peuvent être accueillies dans les trois départements (Saint Coran, Théologie et Langue arabe). Pour la rentrée 2014 prévue pour le 7 septembre, 30 places sont encore disponibles pour chaque filière, indique M. Mahmood. La scolarité en internat s’étale sur trois ans pour les études des départements Saint Coran et Théologie ; deux ans pour l’apprentissage de la langue arabe qui se fait en mode intensif au sein de l'internat.
Dans le même département, à Epinay-sur-Seine, Jamel Djazouli directeur de l'Académie française de la pensée islamique (AFPI) ouvert en 2012, raconte de la même manière que la plupart des étudiants viennent « surtout pour des recherches personnelles ». Son établissement, qui n’exige pas le diplôme du baccalauréat, a lancé ses inscriptions début septembre. Si la rentrée en cours d’arabe est fixée pour le 4 octobre, celle des sciences islamiques, n’a pas encore été fixée.
Au Centre Shâtibi de Lyon, ouvert depuis 2006, ou bien à l’institut Espoir de Mulhouse (Alsace) que nous avons pu joindre, les personnes viennent également en priorité parce qu’elles ont une « envie d’apprendre » et sont en recherche de savoirs, témoigne Ahmed Barry, chargé de l’administration. L’homme constate un public aux profils divers, avec des salariés, des femmes au foyer et même des retraités. Peu cherchent à se spécialiser dans les sciences islamiques pour en faire leur métier.
A l’inverse, les étudiants qui entrent à l’Institut européen des sciences humaines (IESH) de Château-Chinon (Bourgogne) viennent y chercher un enseignement professionnalisant qui leur permettra d’exercer des fonctions d’imams ou d’enseignants en sciences religieuses. Sur une promotion, les trois quarts se destinent à la première fonction et les autres, au métier de professeur, commente Zuhair Mahmood, le directeur de l’IESH Château-Chinon.
Pour un coût de 3 500 € l’année, les étudiants sont nourris et logés au sein de l’établissement situé en plein cœur du Morvan. Être prêt à surmonter les contraintes d'une vie en internat est un critère essentiel pour intégrer l'établissement.
200 personnes peuvent être accueillies dans les trois départements (Saint Coran, Théologie et Langue arabe). Pour la rentrée 2014 prévue pour le 7 septembre, 30 places sont encore disponibles pour chaque filière, indique M. Mahmood. La scolarité en internat s’étale sur trois ans pour les études des départements Saint Coran et Théologie ; deux ans pour l’apprentissage de la langue arabe qui se fait en mode intensif au sein de l'internat.
« Renouveler son intention régulièrement » pour réussir
Se mettre en immersion et se détacher de ses habitudes pour étudier, peut-être le prix de l’excellence. En 2012, l'Instance mondiale de l'apprentissage du Coran remettait à l’IESH le prix du meilleur institut de Coran. Avant l'IESH de Paris, qui lance cette année un cursus de théologie musulmane en langue française, Château-Chinon est le plus ancien établissement islamique de France.
« La volonté avant tout » est la qualité primordiale pour réussir, résume Zuhair Mahmood. « Il faut une bonne motivation », abonde dans son sens Ahmed Barry. Il faut de la « persévérance. Renouveler son intention régulièrement », estime de son côté Samira Bourhimi de l’IASH de Lille, qui estime que « 35 à 40 % » des étudiants de l’établissement comptent emprunter la voie de l’enseignement islamique ou devenir imam.
Pour tous, étudiants aux objectifs personnels comme professionnels, « la régularité » reste une porte vers le succès. Il y a « une plus grande maturité religieuse chez ceux qui restent jusqu'à la fin des quatre ans », constate Soumalay Assali, secrétaire de l’institut Oussoul Eddine.
Manuels sous les bras, il faudra garder en tête ses objectifs. Bonne rentrée !
« La volonté avant tout » est la qualité primordiale pour réussir, résume Zuhair Mahmood. « Il faut une bonne motivation », abonde dans son sens Ahmed Barry. Il faut de la « persévérance. Renouveler son intention régulièrement », estime de son côté Samira Bourhimi de l’IASH de Lille, qui estime que « 35 à 40 % » des étudiants de l’établissement comptent emprunter la voie de l’enseignement islamique ou devenir imam.
Pour tous, étudiants aux objectifs personnels comme professionnels, « la régularité » reste une porte vers le succès. Il y a « une plus grande maturité religieuse chez ceux qui restent jusqu'à la fin des quatre ans », constate Soumalay Assali, secrétaire de l’institut Oussoul Eddine.
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