Alors que l’expulsion de la jeune Leonarda fait chavirer la gauche, les lycéens font également entendre leurs voix. A Paris, en signe de protestation contre les expulsions d'élèves étrangers, un bon nombre d’entre eux ont décidé de se mobiliser devant leur établissement.
Quatorze lycées étaient perturbés, jeudi 17 octobre, dans la capitale. Quatre lycées, Maurice-Ravel, Hélène-Boucher, Charlemagne et Sophie-Germain, étaient bloqués et les entrées « filtrées » dans deux autres établissements, selon le rectorat.
Les jeunes mobilisés demandent le retour de la collégienne rom Leonarda, expulsée du Doubs après avoir été remise à la police lors d'une sortie scolaire, et celui de Khatchik Kachatryan, élève au lycée parisien Camille-Jénatzy, expulsé samedi 12 octobre vers l'Arménie. « On appelle les lycées à se mobiliser, à faire des manifestations, des assemblées générales », a déclaré Steven Nassiri, l'un des porte-paroles du syndicat lycéen FIDL. « C'est pas humain d'aller interpeller une jeune fille de 15 ans devant ses camarades en lui disant ‘maintenant tu vas retourner au Kosovo, dis au revoir à tes camarades' », a commenté le jeune homme.
« En plus, pour un gouvernement qui se dit de gauche, on ne peut pas laisser faire ça. Nous on se mobilise pour rappeler les valeurs de la gauche qui sont des valeurs sociales et démocratiques, poursuit le lycéen. On demande au gouvernement une circulaire ou une loi interdisant l'expulsion de tous les gens qui sont scolarisés sur le territoire français. Le mouvement continuera tant qu'on aura pas une réponse claire du Premier ministre, de Monsieur Valls », a-t-il indiqué.
« Cela fait plusieurs mois que nous constatons la dureté de l’Intérieur sur des cas humains qui pourraient se régler avec un peu d’humanité. Ces dernières semaines, ça devient insupportable et le cas de Léonarda et de Khatchit sont des gouttes d’eau que nous ne laisserons pas passer. », fait savoir de son côté Maximilian Raguet, le Président de la FIDL sur le site web du syndicat, où a été lancé une pétition pour le retour des élèves expulsés.
Mercredi 16 octobre, plusieurs centaines de lycéens s’étaient déjà rassemblés devant le rectorat de Paris avec le même mot d’ordre et la détermination à être entendus.
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Les jeunes mobilisés demandent le retour de la collégienne rom Leonarda, expulsée du Doubs après avoir été remise à la police lors d'une sortie scolaire, et celui de Khatchik Kachatryan, élève au lycée parisien Camille-Jénatzy, expulsé samedi 12 octobre vers l'Arménie. « On appelle les lycées à se mobiliser, à faire des manifestations, des assemblées générales », a déclaré Steven Nassiri, l'un des porte-paroles du syndicat lycéen FIDL. « C'est pas humain d'aller interpeller une jeune fille de 15 ans devant ses camarades en lui disant ‘maintenant tu vas retourner au Kosovo, dis au revoir à tes camarades' », a commenté le jeune homme.
« En plus, pour un gouvernement qui se dit de gauche, on ne peut pas laisser faire ça. Nous on se mobilise pour rappeler les valeurs de la gauche qui sont des valeurs sociales et démocratiques, poursuit le lycéen. On demande au gouvernement une circulaire ou une loi interdisant l'expulsion de tous les gens qui sont scolarisés sur le territoire français. Le mouvement continuera tant qu'on aura pas une réponse claire du Premier ministre, de Monsieur Valls », a-t-il indiqué.
« Cela fait plusieurs mois que nous constatons la dureté de l’Intérieur sur des cas humains qui pourraient se régler avec un peu d’humanité. Ces dernières semaines, ça devient insupportable et le cas de Léonarda et de Khatchit sont des gouttes d’eau que nous ne laisserons pas passer. », fait savoir de son côté Maximilian Raguet, le Président de la FIDL sur le site web du syndicat, où a été lancé une pétition pour le retour des élèves expulsés.
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