Après Charlie Hebdo, c’est au tour de la revue satirique espagnole « El Jueves » (Jeudi en espagnol) de caricaturer le Prophète Muhammad mercredi 26 septembre.
Sur la couverture de la revue catalane, on peut y voir un dessin de plusieurs suspects côte à côte lors d'une séance d'identification de la police. Vêtus de djellabas blanches, ces hommes barbus représentent des musulmans. Sous l’image, on peut lire « Mais (...) qui sait à quoi ressemble Muhammad ? ».
«Si l'on ne peut pas représenter Muhammad, comment savoir si c'est bien lui qui figure sur les caricatures ?», s'est interrogée la rédactrice en chef d’El Jueves, Mayte Quilez, sur le site internet du Huffington Post. Selon elle, il s’agit d'une approche humoristique sur un sujet controversé.
Pourtant, cette caricature est loin de faire rire les musulmans d’Espagne. L'Union des Communautés Islamiques d'Espagne (UCDE) a déclaré via un communiqué, son intention de porter plainte contre El Jueves. Elle a indiqué vouloir utiliser toutes les « mesures légales adéquates » pour dénoncer ces « offenses » tout en exhortant la communauté musulmane à ne pas « tomber dans le piège de la provocation ».
« Les sentiments religieux dans notre pays sont protégés par la loi pénale. La loi garantit la liberté d'expression et en même temps elle garantit le respect des autres droits et libertés », a ajouté l'UCDE.
Dans un contexte tendu suite à une vidéo anti-islam diffusée sur le web, l’Espagne a demandé à ses ressortissants se trouvant en Egypte de rester prudent.
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«Si l'on ne peut pas représenter Muhammad, comment savoir si c'est bien lui qui figure sur les caricatures ?», s'est interrogée la rédactrice en chef d’El Jueves, Mayte Quilez, sur le site internet du Huffington Post. Selon elle, il s’agit d'une approche humoristique sur un sujet controversé.
Pourtant, cette caricature est loin de faire rire les musulmans d’Espagne. L'Union des Communautés Islamiques d'Espagne (UCDE) a déclaré via un communiqué, son intention de porter plainte contre El Jueves. Elle a indiqué vouloir utiliser toutes les « mesures légales adéquates » pour dénoncer ces « offenses » tout en exhortant la communauté musulmane à ne pas « tomber dans le piège de la provocation ».
« Les sentiments religieux dans notre pays sont protégés par la loi pénale. La loi garantit la liberté d'expression et en même temps elle garantit le respect des autres droits et libertés », a ajouté l'UCDE.
Dans un contexte tendu suite à une vidéo anti-islam diffusée sur le web, l’Espagne a demandé à ses ressortissants se trouvant en Egypte de rester prudent.
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