Vingt-sept organisations musulmanes du Danemark ont décidé de poursuivre pour diffamation le quotidien danois "Jyllands-Posten". En septembre dernier, le journal danois a publié pour la première fois les caricatures de Mohammed à l'origine de la colère du monde musulman, a-t-on appris jeudi auprès de leur avocat.
Mercredi, la plainte a été déposée à Aarhus, la ville de l'ouest du Danemark où est basé le quotidien. Cette plainte survient deux semaines après que Henning Fode, directeur du Parquet général du Danemark, a annoncé qu'il n'engagerait pas de poursuites contre le "Jyllands-Posten". Le 15 mars dernier, M. Fode confirmait la décision d'un procureur régional, en estimant que la publication des 12 caricatures le 30 septembre dernier ne constituait pas une infraction à la législation danoise.
L'avocat les organisations musulmanes, Michael Christiani Havemann, a précisé que ces organisations réclament 100.000 couronnes danoises (13.400 euros) de dommages et intérêts au rédacteur en chef du "Jyllands-Posten", Carsten Juste, au chef du service Culture Flemming Rose, qui avaient donné leur accord pour la publication des caricatures.
Le "Jyllands-Posten" a présenté ses excuses mais a justifié sa décision de publier les dessins, faisant valoir le droit à la liberté d'expression.
Mercredi, la plainte a été déposée à Aarhus, la ville de l'ouest du Danemark où est basé le quotidien. Cette plainte survient deux semaines après que Henning Fode, directeur du Parquet général du Danemark, a annoncé qu'il n'engagerait pas de poursuites contre le "Jyllands-Posten". Le 15 mars dernier, M. Fode confirmait la décision d'un procureur régional, en estimant que la publication des 12 caricatures le 30 septembre dernier ne constituait pas une infraction à la législation danoise.
L'avocat les organisations musulmanes, Michael Christiani Havemann, a précisé que ces organisations réclament 100.000 couronnes danoises (13.400 euros) de dommages et intérêts au rédacteur en chef du "Jyllands-Posten", Carsten Juste, au chef du service Culture Flemming Rose, qui avaient donné leur accord pour la publication des caricatures.
Le "Jyllands-Posten" a présenté ses excuses mais a justifié sa décision de publier les dessins, faisant valoir le droit à la liberté d'expression.