Adda Hassaine, président de l'association des Algériens de Savoie
« Nous demandons à la municipalité qu’elle fasse aménager un carré musulman dans l’enceinte du cimetière municipal », c’est la requête d’une pétition qui circule depuis quelques jours à Chambéry, révèle Le Dauphiné du 19 novembre. « Cela fait quinze ans que nous le demandons à Louis Besson [ancien maire de la ville jusqu’en 2007, ndlr]. Sans succès » déplore Adda Hassaine, président de l’association des Algériens de Savoie à l’origine de cette action qui aurait déjà recueilli 200 signatures. « Pourquoi ce qui a été possible à Annecy, Vienne ou Aix-les-Bains serait impossible ici ? » s’interroge-t-il ?
Interrogé par le journal, Louis Besson explique les raisons de son refus. S’il n’a pas donné satisfaction aux musulmans c’est parce qu’il avait déjà été approché sur cette même question par la communauté juive : « Je continue à croire qu’un cimetière doit être pluraliste, comme l’est une ville. Nous vivons ensemble, pourquoi mourir séparé ? » Pour Jean-Pierre Ruffier, premier adjoint à la mairie, chargé du dossier « Il y aura un débat de fond et une décision prise avant la fin de l’hiver. Elle tiendra compte des réalités nouvelles dans notre société, mais dans le respect des principes laïcs et républicains ».
Dans une circulaire incitative diffusée en février 2008, le ministère de l’Intérieur encourageait les municipalités à aménager des espaces confessionnels dans leurs cimetières. « Il y a de plus en plus de musulmans qui n’ont jamais vu le pays de leurs ancêtres. Ils se sentent français et veulent mourir en France. Et leurs enfants souhaitent les enterrer dans leur ville. »
De son coté, Azzedine Gaci, président du CRCM Rhône Alpes, qui regrette de ne pas avoir été consulté pour le lancement de la pétition, rappelle que le CRCM est le seul interlocuteur sur ces dossiers. Et selon lui, « les discussions avancent avec la mairie ».
Interrogé par le journal, Louis Besson explique les raisons de son refus. S’il n’a pas donné satisfaction aux musulmans c’est parce qu’il avait déjà été approché sur cette même question par la communauté juive : « Je continue à croire qu’un cimetière doit être pluraliste, comme l’est une ville. Nous vivons ensemble, pourquoi mourir séparé ? » Pour Jean-Pierre Ruffier, premier adjoint à la mairie, chargé du dossier « Il y aura un débat de fond et une décision prise avant la fin de l’hiver. Elle tiendra compte des réalités nouvelles dans notre société, mais dans le respect des principes laïcs et républicains ».
Dans une circulaire incitative diffusée en février 2008, le ministère de l’Intérieur encourageait les municipalités à aménager des espaces confessionnels dans leurs cimetières. « Il y a de plus en plus de musulmans qui n’ont jamais vu le pays de leurs ancêtres. Ils se sentent français et veulent mourir en France. Et leurs enfants souhaitent les enterrer dans leur ville. »
De son coté, Azzedine Gaci, président du CRCM Rhône Alpes, qui regrette de ne pas avoir été consulté pour le lancement de la pétition, rappelle que le CRCM est le seul interlocuteur sur ces dossiers. Et selon lui, « les discussions avancent avec la mairie ».