Au moment où le 10e anniversaire du 11-Septembre va être célébré, des documents révèlent que le département de police de New York a dressé, depuis plusieurs années, une liste de mosquées et d’entreprises gérés par des musulmans présentant potentiellement des risques pour la sécurité.
Les documents internes à la police, obtenus récemment par l’Associated Press, révèlent les efforts qu’a déployés la police, à travers l’infiltration notamment, pour identifier les mosquées « sensibles » et les lieux de rassemblements des musulmans de la région de New York et du New Jersey.
Sur les quelque 250 mosquées existantes, la police a jugé que 53 d’entre elles ont des activités « préoccupantes », ce qui les a amené à les infiltrer et à placer des informateurs dans ces lieux de cultes. Beaucoup de ces mosquées ont été signalés pour des allégations d'« activités criminelles », telles que le financement du Hamas ou le blanchiment d'argent.
Mais les raisons de la police pour cibler certains lieux plutôt que d’autres restent floues. Ainsi, des mosquées ont été signalées comme sensibles pour être proche du salafisme, d’autres pour avoir noué des liens avec Al-Azhar alors même que c’est en ce lieu que Barack Obama a prononcé son discours au monde musulman en juin 2009.
263 autres « points chauds » ont été identifiés par la police dont plusieurs entreprises et associations étudiantes musulmanes. Ainsi, un restaurant bengladais a été identifié comme un lieu sensible en raison de la nature de sa clientèle, principalement des musulmans pratiquants.
La police se refuse pour le moment de commenter cette nouvelle. Plusieurs organisations musulmanes de défense des droits civiques ont d'ores et déjà exhorté le ministère de la Justice à enquêter sur les pratiques de la police de New York, qu’elles considèrent comme du profilage racial.
Lire aussi :
Etats-Unis : des musulmans traqués, le FBI poursuivi en justice
Aéroports : les musulmans, cible favorite du profilage racial
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Sur les quelque 250 mosquées existantes, la police a jugé que 53 d’entre elles ont des activités « préoccupantes », ce qui les a amené à les infiltrer et à placer des informateurs dans ces lieux de cultes. Beaucoup de ces mosquées ont été signalés pour des allégations d'« activités criminelles », telles que le financement du Hamas ou le blanchiment d'argent.
Mais les raisons de la police pour cibler certains lieux plutôt que d’autres restent floues. Ainsi, des mosquées ont été signalées comme sensibles pour être proche du salafisme, d’autres pour avoir noué des liens avec Al-Azhar alors même que c’est en ce lieu que Barack Obama a prononcé son discours au monde musulman en juin 2009.
263 autres « points chauds » ont été identifiés par la police dont plusieurs entreprises et associations étudiantes musulmanes. Ainsi, un restaurant bengladais a été identifié comme un lieu sensible en raison de la nature de sa clientèle, principalement des musulmans pratiquants.
La police se refuse pour le moment de commenter cette nouvelle. Plusieurs organisations musulmanes de défense des droits civiques ont d'ores et déjà exhorté le ministère de la Justice à enquêter sur les pratiques de la police de New York, qu’elles considèrent comme du profilage racial.
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