Les ministres des Finances des pays les plus riches (G7) se réunissent vendredi à Washington pour discuter des grands problèmes économiques du moment, des cours du pétrole qui volent de record en record mais aussi de la sous-évaluation de la monnaie chinoise. Cette rencontre de l'Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, de l'Italie et du Japon se tiendra à partir de 14H30 locales (18H30 GMT), avant les assemblées de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale ce week-end.
Un communiqué est attendu en début de soirée, avant un dîner qui réunira aussi la Chine, la Russie, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. L'économie mondiale résiste encore étonnamment bien à la cherté de l'or noir. Sa croissance devrait dépasser les 4% en 2006 pour la quatrième année consécutive, selon le rapport de conjoncture publié cette semaine par le FMI pour atteindre 4,9%. Toutefois, le FMI s'inquiète d'un possible effet différé du triplement des cours depuis début 2002.
Les moyens d'action du G7 apparaissent malgré tout des plus limités. Sauf surprise, leur communiqué final ne devrait guère aller au-delà des exhortations habituelles aux pays producteurs à augmenter leurs capacités de production pour faire face à la demande en hausse, et aux pays consommateurs à faire des économies d'énergie. Côté français, le ministre des Finances Thierry Breton a indiqué vouloir proposer de "renforcer les capacités de stockage et de raffinage, et d'aider la production à réagir rapidement aux phénomènes spéculatifs".
L'accroissement des "déséquilibres mondiaux" risque également de tenir une place importante lors de cette réunion. Une formule qui désigne l'accroissement des déficits américains, mais aussi la sous-évaluation des monnaies asiatiques (Chine en particulier). Sur ce point, la visite en cours du président chinois Hu Jintao aux Etats-Unis, qui coïncide avec le G7 Finances, a montré que Pékin était peu pressé de changer de politique.
Le président américain George W. Bush a eu beau l'inviter jeudi à réévaluer davantage le yuan, tenu pour largement responsable d'un déficit commercial américain avec la Chine de plus de 200 milliards de dollars l'an dernier, son interlocuteur n'a pris aucun engagement concret.
Un communiqué est attendu en début de soirée, avant un dîner qui réunira aussi la Chine, la Russie, l'Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis. L'économie mondiale résiste encore étonnamment bien à la cherté de l'or noir. Sa croissance devrait dépasser les 4% en 2006 pour la quatrième année consécutive, selon le rapport de conjoncture publié cette semaine par le FMI pour atteindre 4,9%. Toutefois, le FMI s'inquiète d'un possible effet différé du triplement des cours depuis début 2002.
Les moyens d'action du G7 apparaissent malgré tout des plus limités. Sauf surprise, leur communiqué final ne devrait guère aller au-delà des exhortations habituelles aux pays producteurs à augmenter leurs capacités de production pour faire face à la demande en hausse, et aux pays consommateurs à faire des économies d'énergie. Côté français, le ministre des Finances Thierry Breton a indiqué vouloir proposer de "renforcer les capacités de stockage et de raffinage, et d'aider la production à réagir rapidement aux phénomènes spéculatifs".
L'accroissement des "déséquilibres mondiaux" risque également de tenir une place importante lors de cette réunion. Une formule qui désigne l'accroissement des déficits américains, mais aussi la sous-évaluation des monnaies asiatiques (Chine en particulier). Sur ce point, la visite en cours du président chinois Hu Jintao aux Etats-Unis, qui coïncide avec le G7 Finances, a montré que Pékin était peu pressé de changer de politique.
Le président américain George W. Bush a eu beau l'inviter jeudi à réévaluer davantage le yuan, tenu pour largement responsable d'un déficit commercial américain avec la Chine de plus de 200 milliards de dollars l'an dernier, son interlocuteur n'a pris aucun engagement concret.