Mercredi, des milliers de Palestiniens ont profité de l'accalmie dans les affrontements entre l'armée libanaise et des miliciens du Fatah al Islam pour fuir le camp de réfugiés de Nahr al Bared, dans le nord du Liban.
Une longue file de voitures s'est formée sur la principale route permettant de sortir du camp, soumis depuis dimanche à un pilonnage systématique de l'armée libanaise souhaitant déloger les miliciens du Fatah al Islam.
Le ministre libanais de la Défense a averti les miliciens qu'ils s'exposaient à une offensive de l'armée s'ils refusaient de se rendre.
"Il y a deux options pour résoudre cette affaire. L'option qui a notre préférence est qu'ils se rendent à l'armée libanaise, et à travers elle, aux tribunaux militaires. L'autre option, que nous ne souhaitons pas mais à laquelle nous sommes préparés dans l'éventualité où elle s'imposerait, est l'option militaire", a déclaré Elias al Mourr sur la chaîne de télévision Al Arabia.
Les affrontements auraient coûté la vie à 32 militaires et 27 civils. De source autorisée au ministère libanais de la Défense, on fait état de plus de 50 miliciens tués.
Le Comité international de la Croix-Rouge juge toutefois impossible d'établir un bilan fiable en raison des difficultés à pénétrer dans le camp où, d'après les témoignages des réfugiés, des cadavres jonchent les rues au milieu des décombres des bâtiments touchés par les bombardements.
Une longue file de voitures s'est formée sur la principale route permettant de sortir du camp, soumis depuis dimanche à un pilonnage systématique de l'armée libanaise souhaitant déloger les miliciens du Fatah al Islam.
Le ministre libanais de la Défense a averti les miliciens qu'ils s'exposaient à une offensive de l'armée s'ils refusaient de se rendre.
"Il y a deux options pour résoudre cette affaire. L'option qui a notre préférence est qu'ils se rendent à l'armée libanaise, et à travers elle, aux tribunaux militaires. L'autre option, que nous ne souhaitons pas mais à laquelle nous sommes préparés dans l'éventualité où elle s'imposerait, est l'option militaire", a déclaré Elias al Mourr sur la chaîne de télévision Al Arabia.
Les affrontements auraient coûté la vie à 32 militaires et 27 civils. De source autorisée au ministère libanais de la Défense, on fait état de plus de 50 miliciens tués.
Le Comité international de la Croix-Rouge juge toutefois impossible d'établir un bilan fiable en raison des difficultés à pénétrer dans le camp où, d'après les témoignages des réfugiés, des cadavres jonchent les rues au milieu des décombres des bâtiments touchés par les bombardements.