A l’occasion de la Journée mondiale de la Santé 2003 qui s'est tenue le 7 avril, l'Organisation mondiale de la Santé appelle ses Etats Membres, le système des Nations Unies, les organisations non gouvernementales et toutes les personnes que l’avenir et le bien-être de nos enfants intéressent, à prendre des mesures plus efficaces, plus visibles et plus concertées pour réduire le nombre des enfants qui succombent aux dangers présents dans leur environnement.
Comme l’a expliqué le docteur Gro Harlem Brundtland, Directeur général de l'OMS lors du lancement de la journée à New Delhi en Inde : “C’est précisément là où les enfants devraient être en lieu sûr – la maison, l’école, le quartier – que planent les plus graves menaces pour leur santé. Chaque année, plus de 5 millions d’enfants de moins de 14 ans perdent la vie, essentiellement dans les pays en développement, des suites de maladies liées à leur environnement, c’est-à-dire le milieu où ils vivent, où ils étudient et où ils jouent. C’est une réalité catastrophique mais méconnue”.
Les diarrhées, les infections respiratoires aiguës et le paludisme, qui sont liés à des facteurs de risque environnementaux, tuent dans le monde plus d’enfants que toute autre maladie.
'Ces décès peuvent être évités. Nous savons comment et des stratégies ont été mises au point face à ces menaces pour la santé des enfants. Pourtant, nous devons faire plus d’efforts pour généraliser leur mise en œuvre au niveau mondial, national et local”, a ajouté le Dr Brundtland.
Les risques
Plutôt que de lutter contre chaque risque séparément, souvent de manière incomplète et désordonnée, la méthode de l’Alliance s’intéresse aux six groupes de menaces dans l’environnement d’une manière globale pour rendre plus sûrs les endroits où les enfants grandissent et se développent : leur domicile, leur école et leur quartier.
Par exemple :
Le fait de se laver les mains au savon ou avec de la cendre avant de préparer la nourriture, avant les repas et après la défécation réduit le risque de maladies diarrhéiques, même lorsque les quantités d’eau disponibles sont limitées.
Des installations sanitaires convenables et des latrines séparées pour les filles et les garçons encouragent les enfants à s’en servir et font diminuer les risques de transmission des maladies. L’évacuation correcte des déchets et le déplacement des décharges loin des habitations empêchent les enfants de se livrer à la récupération des déchets et les protègent de multiples dangers.
La conservation de l’eau dans de bonnes conditions à domicile et son traitement si elle est de qualité douteuse ont des effets bénéfiques avérés pour la santé.
Une bonne ventilation des habitations, l’amélioration des fourneaux de cuisine et l’utilisation de combustibles propres sont autant de mesures qui diminuent la polluion de l’air ambiant et l’incidence des infections respiratoires aiguës. La pose d’écrans sur les portes, les fenêtres, les porches et l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, constituent une protection très efficace contre le paludisme.
Le risque de traumatisme et de décès par des accidents de la circulation pourra être réduit en militant pour la sécurité routière, en réglementant la circulation et en abaissant les limitations de vitesse.
L’Alliance en faveur d'un environnement sain pour les enfants (HECA) Lancée en 2002 à Johannesburg (Afrique du Sud), lors du Sommet mondial sur le Développement durable, cette alliance a pour but d’améliorer les connaissances, d’accroître la volonté politique, de mobiliser les ressources et de stimuler l’action pour améliorer l’environnement des enfants. A l’occasion de la Journée mondiale de la Santé et au-delà, l’Alliance dirige les efforts pour attirer l’attention du monde sur les menaces qui pèsent sur la santé des enfants – et sur les moyens de les combattre.
En réunissant les gouvernements, les groupes de la société civile, les ONG, le secteur privé, les institutions des Nations Unies, les chercheurs, les milieux universitaires, les enfants et leur famille, l’Alliance suscite une action plurisectorielle aux niveaux international, national et local. Les pays et les collectivités jouent un rôle crucial dans le succès de cette initiative car ce sont les principaux acteurs pour lutter contre les risques environnementaux menaçant la santé des enfants.
Comme l’a expliqué le docteur Gro Harlem Brundtland, Directeur général de l'OMS lors du lancement de la journée à New Delhi en Inde : “C’est précisément là où les enfants devraient être en lieu sûr – la maison, l’école, le quartier – que planent les plus graves menaces pour leur santé. Chaque année, plus de 5 millions d’enfants de moins de 14 ans perdent la vie, essentiellement dans les pays en développement, des suites de maladies liées à leur environnement, c’est-à-dire le milieu où ils vivent, où ils étudient et où ils jouent. C’est une réalité catastrophique mais méconnue”.
Les diarrhées, les infections respiratoires aiguës et le paludisme, qui sont liés à des facteurs de risque environnementaux, tuent dans le monde plus d’enfants que toute autre maladie.
'Ces décès peuvent être évités. Nous savons comment et des stratégies ont été mises au point face à ces menaces pour la santé des enfants. Pourtant, nous devons faire plus d’efforts pour généraliser leur mise en œuvre au niveau mondial, national et local”, a ajouté le Dr Brundtland.
- Environ deux millions d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année d’infections respiratoires aiguës, le principal facteur de mortalité chez le jeune enfant. La pollution de l’air ambiant à l’intérieur des habitations due aux combustibles utilisés pour la cuisine et le chauffage leur fait courir un risque particulièrement grave.
- Les diarrhées, deuxième facteur de mortalié par ordre d’importance, s’associent à la mauvaise qualité de l’eau et de l’assainissement. Environ 1,3 million d’enfants en meurent chaque année.
- Le paludisme, maladie se transmettant par l’intermédiaire des moustiques, tue environ un million d’enfants par an, la plupart dans les pays d’Afrique subsaharienne.
- Les accidents de la circulation et les noyades sont dans le monde les principales causes de décès par traumatisme non intentionnel chez l’enfant.
Les risques
Plutôt que de lutter contre chaque risque séparément, souvent de manière incomplète et désordonnée, la méthode de l’Alliance s’intéresse aux six groupes de menaces dans l’environnement d’une manière globale pour rendre plus sûrs les endroits où les enfants grandissent et se développent : leur domicile, leur école et leur quartier.
- Accès insuffisant à de l’eau de boisson saine – on estime qu’en 2000, 1,1 milliard de personnes n’avait pas accès à une source “améliorée”.
- Hygiène et assainissement – dans le monde, 2,4 millidards de personnes n’ont pas accès à des infrastructures sanitaires améliorées.
- Vecteurs de maladies – la présence des moustiques et des vers résulte souvent d’une mauvaise gestion des ressources hydriques.
- Pollution de l’air – que ce soit à l’intérieur des maisons, avec l’utilisation des combustibles ou la fumée du tabac, ou à l’extérieur en raison de la pollution due à la circulation automobile et aux activités industrielles, elle constitue un sérieux facteur de risque pour les maladies respiratoires et contribue dans le monde entier à la détérioration de la santé des enfants.
- Risques chimiques – les polluants provenant des activités industrielles non réglementées, de la circulation automobile et des décharges toxiques augmentent les dangers auxquels les enfants sont exposés. On a montré que l’exposition chronique à certains produits chimiques s’associait à des lésions du système nerveux et pouvait nuire au développement et à la fonction génitale de l’enfant.
- Traumatismes non intentionnels – les accidents de la circulation, les intoxications, les chutes, les brûlures et les noyades font courir des risques graves aux enfants.
Par exemple :
Le fait de se laver les mains au savon ou avec de la cendre avant de préparer la nourriture, avant les repas et après la défécation réduit le risque de maladies diarrhéiques, même lorsque les quantités d’eau disponibles sont limitées.
Des installations sanitaires convenables et des latrines séparées pour les filles et les garçons encouragent les enfants à s’en servir et font diminuer les risques de transmission des maladies. L’évacuation correcte des déchets et le déplacement des décharges loin des habitations empêchent les enfants de se livrer à la récupération des déchets et les protègent de multiples dangers.
La conservation de l’eau dans de bonnes conditions à domicile et son traitement si elle est de qualité douteuse ont des effets bénéfiques avérés pour la santé.
Une bonne ventilation des habitations, l’amélioration des fourneaux de cuisine et l’utilisation de combustibles propres sont autant de mesures qui diminuent la polluion de l’air ambiant et l’incidence des infections respiratoires aiguës. La pose d’écrans sur les portes, les fenêtres, les porches et l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, constituent une protection très efficace contre le paludisme.
Le risque de traumatisme et de décès par des accidents de la circulation pourra être réduit en militant pour la sécurité routière, en réglementant la circulation et en abaissant les limitations de vitesse.
L’Alliance en faveur d'un environnement sain pour les enfants (HECA) Lancée en 2002 à Johannesburg (Afrique du Sud), lors du Sommet mondial sur le Développement durable, cette alliance a pour but d’améliorer les connaissances, d’accroître la volonté politique, de mobiliser les ressources et de stimuler l’action pour améliorer l’environnement des enfants. A l’occasion de la Journée mondiale de la Santé et au-delà, l’Alliance dirige les efforts pour attirer l’attention du monde sur les menaces qui pèsent sur la santé des enfants – et sur les moyens de les combattre.
En réunissant les gouvernements, les groupes de la société civile, les ONG, le secteur privé, les institutions des Nations Unies, les chercheurs, les milieux universitaires, les enfants et leur famille, l’Alliance suscite une action plurisectorielle aux niveaux international, national et local. Les pays et les collectivités jouent un rôle crucial dans le succès de cette initiative car ce sont les principaux acteurs pour lutter contre les risques environnementaux menaçant la santé des enfants.
Source : Organisation mondiale de la Santé