Les services secrets suisses n'ont pas tenté de fabriquer des preuves visant à compromettre Hani Ramadan, le directeur du Centre islamique de Genève, avec des groupes islamistes radicaux, contrairement à ce qu'avait affirmé un ancien informateur, a annoncé vendredi une commission parlementaire suisse.
Au printemps 2006, un homme se présentant comme un ancien informateur des services secrets suisses, M. Claude Covassi, avait affirmé avoir été mandaté par le Service analyse et Prévention (SAP) de la Confédération pour infiltrer le Centre islamique de Genève. Il avait assuré qu'il devait introduire des fichiers dans le système informatique du Centre, attestant de liens entre des Moudjahidines engagés en Irak et Hani Ramadan.
Dans son rapport publié vendredi, la délégation des commissions de gestion du parlement suisse affirme que son enquête "n'a pas apporté la preuve ni mis en lumière un seul indice sérieux susceptible d'étayer les graves accusations".
Les documents remis par Claude Covassi aux enquêteurs n'ont pas fourni un seul élément fiable. Un CD-rom sur lequel devaient se trouver des documents sonores ne portait trace d'aucun enregistrement, a affirmé la délégation parlementaire.
L'enquête confirme que Claude Covassi a été recruté en 2004 comme informateur par le SAP. Il a participé à l'opération "Memphis" visant à connaître les éventuels liens entre le Centre islamique de Genève et l'islamisme radical.
Mais rien ne permet d'affirmer que le SAP lui a ordonné d'utiliser des moyens frauduleux, déloyaux ou illicites pour compromettre Hani Ramadan, ni même qu'il en ait eu l'intention. Le Genevois n'a pas reçu de mission d'infiltration du Centre, ni mandat de se convertir à l'islam.
Hani Ramadan avait porté plainte en 2006 auprès de la justice de Genève pour dénonciation calomnieuse, manoeuvres visant à induire la justice en erreur, faux dans l'exercice de fonctions publiques et abus d'autorité.
Au printemps 2006, un homme se présentant comme un ancien informateur des services secrets suisses, M. Claude Covassi, avait affirmé avoir été mandaté par le Service analyse et Prévention (SAP) de la Confédération pour infiltrer le Centre islamique de Genève. Il avait assuré qu'il devait introduire des fichiers dans le système informatique du Centre, attestant de liens entre des Moudjahidines engagés en Irak et Hani Ramadan.
Dans son rapport publié vendredi, la délégation des commissions de gestion du parlement suisse affirme que son enquête "n'a pas apporté la preuve ni mis en lumière un seul indice sérieux susceptible d'étayer les graves accusations".
Les documents remis par Claude Covassi aux enquêteurs n'ont pas fourni un seul élément fiable. Un CD-rom sur lequel devaient se trouver des documents sonores ne portait trace d'aucun enregistrement, a affirmé la délégation parlementaire.
L'enquête confirme que Claude Covassi a été recruté en 2004 comme informateur par le SAP. Il a participé à l'opération "Memphis" visant à connaître les éventuels liens entre le Centre islamique de Genève et l'islamisme radical.
Mais rien ne permet d'affirmer que le SAP lui a ordonné d'utiliser des moyens frauduleux, déloyaux ou illicites pour compromettre Hani Ramadan, ni même qu'il en ait eu l'intention. Le Genevois n'a pas reçu de mission d'infiltration du Centre, ni mandat de se convertir à l'islam.
Hani Ramadan avait porté plainte en 2006 auprès de la justice de Genève pour dénonciation calomnieuse, manoeuvres visant à induire la justice en erreur, faux dans l'exercice de fonctions publiques et abus d'autorité.