Dans le cadre de son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde rendu public mardi 29 mars, Amnesty International ne manque pas de tacler la France pour ses manquements. « En 2021, la France est loin d'avoir été exemplaire en matière de droits humains », signale l’ONG, en mettant en exergue les dérives des lois sur la « sécurité globale » et « confortant le respect des principes de la République », la persistance des contrôles d’identité discriminatoires par la police ou encore la faiblesse des politiques d'accueil pour les personnes exilées et les atteintes au droit d'asile.
Ces critiques s’inscrivent dans une série de constats « implacables » d’Amnesty venant expliquer « pourquoi le monde d’après n’a pas eu lieu ». « De fausses promesses et des slogans creux » : l’état des lieux dressé par l’organisation « montre comment, suite à la pandémie, les inégalités se sont encore creusées en raison de l’avidité des multinationales et avec l’assentiment des États ».
L’ONG pointe aussi « la paralysie des instances internationales et l’inaction des grandes puissances, qui ont favorisé la persistance ou la multiplication des conflits en Afghanistan, au Burkina Faso, en Éthiopie, en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés, en Libye, au Myanmar ou encore au Yémen … et qui frappent aujourd'hui à nouveau en Europe, avec l’invasion de la Russie en Ukraine ».
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« Malgré les menaces et les trahisons, la promesse d’un monde plus équitable et juste représente toujours un véritable espoir. C’est le combat de milliers de personnes, de simples citoyens et citoyennes qui chaque jour organisent la résistance, pour construire le monde d’après », souligne Amnesty, qui dénonce au passage « la manière dont les États ont redoublé d’efforts pour faire taire toute voix critique, partout dans le monde ».
Avant de conclure ainsi : « Puisque les États ne reconstruisent pas en mieux et se contentent de recoller les morceaux, nous n’avons guère le choix. Nous devons combattre toutes leurs tentatives de nous faire taire et résister face à chacune de leurs trahisons. C’est pourquoi, dans les semaines à venir, nous lancerons une campagne mondiale de solidarité avec les mouvements populaires qui exigera le respect du droit de manifester. Nous devons construire et nourrir la solidarité internationale, même si nos dirigeants ne le font pas. »
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Ces critiques s’inscrivent dans une série de constats « implacables » d’Amnesty venant expliquer « pourquoi le monde d’après n’a pas eu lieu ». « De fausses promesses et des slogans creux » : l’état des lieux dressé par l’organisation « montre comment, suite à la pandémie, les inégalités se sont encore creusées en raison de l’avidité des multinationales et avec l’assentiment des États ».
L’ONG pointe aussi « la paralysie des instances internationales et l’inaction des grandes puissances, qui ont favorisé la persistance ou la multiplication des conflits en Afghanistan, au Burkina Faso, en Éthiopie, en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés, en Libye, au Myanmar ou encore au Yémen … et qui frappent aujourd'hui à nouveau en Europe, avec l’invasion de la Russie en Ukraine ».
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