« Nous avons financé sa campagne électorale et nous en avons la preuve. » Les révélations promises par Mouammar Kadhafi sur Sarkozy ont été proférées ce mercredi 16 mars par le fils du guide spirituel : Saif Al-Islam. Lors d’une interview accordée à Euronews, il a affirmé que le Libye avait financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Une aide financière en échange de laquelle M. Sarkozy aurait promis d’ « œuvrer pour le peuple libyen ». Traitant le président français de « clown », le fils Kadhafi affirme avoir des preuves de ces opérations financières et demande à Sarkozy de « rendre l’argent accepté de la Libye ». L'Élysée a démenti, auprès du monde.fr ces accusations.
Ces accusations font suite aux positions récentes de M. Sarkozy sur la Libye. La France a été le premier pays à reconnaitre le Conseil National de la Révolution libyenne comme l’interlocuteur officiel de la Libye. Le président avait aussi défendu avec la Grande-Bretagne, l’option d’attaques militaires ciblées sur la Libye pour défendre le gouvernement de Benghazi.
Alors que l’ONU étudie la possibilité d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye, le fils Kadhafi estime, pour sa part, que « les opérations militaires sont déjà finies ». Les forces du colonel seraient proches de Benghazi et Saif Al-islam pronostique la fin de l’insurrection d’ici « 48 heures ». Interrogé sur le sort réservé aux insurgés, le fils Kadhafi a parlé d’exil, assurant ne pas vouloir de massacre. « Ils ont fui », a-t-il affirmé « Ceux qui ont contacté l’Amérique, la Grande-Bretagne ou la France, ceux qui ont demandé le retour des forces britanniques ou de l’armée américaine, et l’intervention de l’OTAN, ces gens et leurs familles sont en route vers l’Egypte. »
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Nicolas Sarkozy en Libye
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Alors que l’ONU étudie la possibilité d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye, le fils Kadhafi estime, pour sa part, que « les opérations militaires sont déjà finies ». Les forces du colonel seraient proches de Benghazi et Saif Al-islam pronostique la fin de l’insurrection d’ici « 48 heures ». Interrogé sur le sort réservé aux insurgés, le fils Kadhafi a parlé d’exil, assurant ne pas vouloir de massacre. « Ils ont fui », a-t-il affirmé « Ceux qui ont contacté l’Amérique, la Grande-Bretagne ou la France, ceux qui ont demandé le retour des forces britanniques ou de l’armée américaine, et l’intervention de l’OTAN, ces gens et leurs familles sont en route vers l’Egypte. »
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