Les élections d'une Assemblée constituante en Libye, premier scrutin national en plus de quarante ans de règne de Mouammar Kadhafi, décédé en octobre 2011, se tiendront le 7 juillet, a annoncé dimanche 10 juin le président de la Commission électorale, Nouri al-Abbar. Prévues initialement le 19 juin, les élections ont été reportées à la mi-juillet pour des raisons « techniques et logistiques ».
Pour expliquer les raisons du report, Nouri al-Abbar, a en outre cité, lors d'une conférence de presse, le retard pris dans l'adoption de lois organisant le scrutin, la prolongation du délai pour l'enregistrement des électeurs et la procédure d'appel pour les candidatures rejetées.
Il a aussi expliqué que la Commission électorale avait pris ses fonctions le 12 février dernier et « n'avait que 128 jours pour préparer les élections », estimant que « ce délai était très court, notamment dans un pays qui n'a pas connu d'élections depuis près d'un demi-siècle ».
Sur 3,4 millions d’électeurs potentiels, 2,7 se sont déjà enregistrés pour le scrutin selon la Commission électorale, dans un pays qui compte six millions d’habitants. A l’issue des élections, 200 membres de l'Assemblée seront élus et devront nommer un comité d'experts chargés de rédiger un projet de Constitution qui sera ensuite soumis à référendum. Un total de 120 sièges est réservé aux candidats indépendants et les mouvements politiques vont s'affronter pour les 80 restants.
Selon la Commission, 4 000 candidats indépendants ou inscrits sur des listes de mouvements politiques, ont soumis leur candidature. Des dizaines de partis ont vu le jour ces derniers mois dans la perspective de cette élection. Toutefois, les partis politiques « fondés sur des considérations régionales, tribales ou religieuses » ont été interdits en avril .
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Les partis religieux interdits en Libye
Pour expliquer les raisons du report, Nouri al-Abbar, a en outre cité, lors d'une conférence de presse, le retard pris dans l'adoption de lois organisant le scrutin, la prolongation du délai pour l'enregistrement des électeurs et la procédure d'appel pour les candidatures rejetées.
Il a aussi expliqué que la Commission électorale avait pris ses fonctions le 12 février dernier et « n'avait que 128 jours pour préparer les élections », estimant que « ce délai était très court, notamment dans un pays qui n'a pas connu d'élections depuis près d'un demi-siècle ».
Sur 3,4 millions d’électeurs potentiels, 2,7 se sont déjà enregistrés pour le scrutin selon la Commission électorale, dans un pays qui compte six millions d’habitants. A l’issue des élections, 200 membres de l'Assemblée seront élus et devront nommer un comité d'experts chargés de rédiger un projet de Constitution qui sera ensuite soumis à référendum. Un total de 120 sièges est réservé aux candidats indépendants et les mouvements politiques vont s'affronter pour les 80 restants.
Selon la Commission, 4 000 candidats indépendants ou inscrits sur des listes de mouvements politiques, ont soumis leur candidature. Des dizaines de partis ont vu le jour ces derniers mois dans la perspective de cette élection. Toutefois, les partis politiques « fondés sur des considérations régionales, tribales ou religieuses » ont été interdits en avril .
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