Lionel Jospin, ancien Premier ministre, de 1997 à 2002
"Au fond ce qui me vient à l'esprit, c'est peut-être cette parole de la Bible 'pardonnez-leur parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font'. Donc, je pardonne à tous ceux qui m'agressent parce que d'abord je pense qu'ils me font moins de mal à moi qu'aux socialistes, qu'à toute la gauche" avait déclaré Ségolène Royal après l'annonce de la parution de l'ouvrage de Lionel Jospin, L'impasse, alors qu'elle se trouvait en déplacement au Québec lundi dernier.
"Je crois aussi malheureusement qu'il y a, [...] dans toutes ces attaques, du sexisme. [...]J'ai l'impression en lisant tous ces ouvrages que si j'étais Jeanne d'Arc, j'aurais déjà été brûlée vive" avait ajouté l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle.
Hier dimanche, invité du Grand Jury-RTL-Le Figaro-LCI, Lionel Jospin a persisté dans ses attaques contre Ségolène Royal, estimant : "Je n'ai jamais joué contre mon camp et je pense que je lui rends service par ce travail d'analyse". M. Jospin a déclaré "essayer de comprendre pourquoi la victoire promise à la fin de 2006 s'était transformée en une défaite inéluctable".
S'agissant du maire de Paris Bertrand Delanoë, Lionel Jospin pense qu'il va "faire son chemin" au Parti socialiste. "C'est un très bon maire de Paris, il est candidat à nouveau à la mairie de Paris, je suis parisien désormais et je le soutiendrai. Je pense qu'il a beaucoup de qualités et qu'il va faire son chemin, avec d'autres, au sein du Parti socialiste".
"Je lis un certain nombre de commentaires en ce moment comme quoi, moi, j'aurais du mal à lui passer un témoin que, lui, serait embarrassé de saisir" a déclaré M. Jospin en parlant du maire de Paris, avant d'ajouter : "Delanoë est un politique que je connais depuis longtemps, que j'ai connu jeune même, qui a une grande expérience politique. Il n'a nul besoin de moi. Il a mon amitié et nous sommes proches politiquement".
"Peut-être nostalgique" des années passées à Matignon, Lionel Jospin a précisé que l'ancien président Jacques Chirac "veillait particulièrement, quand il était président de la République, à toutes les questions qui touchent à la génétique et à la bioéthique. Je suis peut-être nostalgique de la période. Quant à l'homme (Jacques Chirac), je lui souhaite à lui aussi bonne chance".
"Je suis le Premier ministre qui a fait la parité, je suis aussi marié à une féministe donc cette argumentation de sexiste n'a aucun sens" a-t-il répondu aux accusations de sexisme de Mme Royal, ajoutant : "Quant au racisme, c'est absurde, on n'en comprend même pas le sens". S'agissant des références à la Bible, "d'une certaine façon", elles apportent "un peu de justification à certains aspects de mon livre" a déclaré Lionel Jospin.
Pour l'ancien Premier ministre "un retour vers les fondamentaux" de la gauche doit être opéré par les socialistes, et s'ils veulent "se relancer pleinement, il faut que le travail sur le fond l'emporte sur la communication, qu'on recherche moins la dévotion que l'adhésion raisonnée et réfléchie".
"Je crois aussi malheureusement qu'il y a, [...] dans toutes ces attaques, du sexisme. [...]J'ai l'impression en lisant tous ces ouvrages que si j'étais Jeanne d'Arc, j'aurais déjà été brûlée vive" avait ajouté l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle.
Hier dimanche, invité du Grand Jury-RTL-Le Figaro-LCI, Lionel Jospin a persisté dans ses attaques contre Ségolène Royal, estimant : "Je n'ai jamais joué contre mon camp et je pense que je lui rends service par ce travail d'analyse". M. Jospin a déclaré "essayer de comprendre pourquoi la victoire promise à la fin de 2006 s'était transformée en une défaite inéluctable".
S'agissant du maire de Paris Bertrand Delanoë, Lionel Jospin pense qu'il va "faire son chemin" au Parti socialiste. "C'est un très bon maire de Paris, il est candidat à nouveau à la mairie de Paris, je suis parisien désormais et je le soutiendrai. Je pense qu'il a beaucoup de qualités et qu'il va faire son chemin, avec d'autres, au sein du Parti socialiste".
"Je lis un certain nombre de commentaires en ce moment comme quoi, moi, j'aurais du mal à lui passer un témoin que, lui, serait embarrassé de saisir" a déclaré M. Jospin en parlant du maire de Paris, avant d'ajouter : "Delanoë est un politique que je connais depuis longtemps, que j'ai connu jeune même, qui a une grande expérience politique. Il n'a nul besoin de moi. Il a mon amitié et nous sommes proches politiquement".
"Peut-être nostalgique" des années passées à Matignon, Lionel Jospin a précisé que l'ancien président Jacques Chirac "veillait particulièrement, quand il était président de la République, à toutes les questions qui touchent à la génétique et à la bioéthique. Je suis peut-être nostalgique de la période. Quant à l'homme (Jacques Chirac), je lui souhaite à lui aussi bonne chance".
"Je suis le Premier ministre qui a fait la parité, je suis aussi marié à une féministe donc cette argumentation de sexiste n'a aucun sens" a-t-il répondu aux accusations de sexisme de Mme Royal, ajoutant : "Quant au racisme, c'est absurde, on n'en comprend même pas le sens". S'agissant des références à la Bible, "d'une certaine façon", elles apportent "un peu de justification à certains aspects de mon livre" a déclaré Lionel Jospin.
Pour l'ancien Premier ministre "un retour vers les fondamentaux" de la gauche doit être opéré par les socialistes, et s'ils veulent "se relancer pleinement, il faut que le travail sur le fond l'emporte sur la communication, qu'on recherche moins la dévotion que l'adhésion raisonnée et réfléchie".