A Londres, un espace de prière musulman d'un nouveau genre est ouvert depuis plusieurs mois. Hommes et femmes prient côte à côte et les femmes peuvent diriger la prière dans une assemblée mixte où les personnes homosexuelles sont bienvenues.
Ce projet, nommé « Initiative de mosquée inclusive » (IMI), a été créé fin 2012 par Tamsila Tauqir, une trentenaire qui se dit avoir été « frustrée » par les pratiques patriarcales dans les mosquées, rapporte L'Orient le Jour, un journal libanais francophone. « Il n'y a rien dans le Coran qui dise que les femmes et les hommes ne peuvent pas prier ensemble et que les femmes ne peuvent pas conduire la prière », se justifie-t-elle.
Aujourd'hui, son groupe compte 500 personnes. Ceux qui le souhaitent se retrouvent pour prier deux à trois fois par mois, le plus souvent dans des pièces en sous-sol d'un restaurant, louées dans les différents quartiers de Londres. Le groupe cherche des fonds pour construire sa propre mosquée.
L'initiative est loin de plaire et fait grincer des dents de nombreux fidèles musulmans qui ne comprennent pas cette réappropriation de la religion. Les deux principales organisations musulmanes au Royaume-Uni, le Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB) et le Conseil consultatif des mosquées et des imams, n'ont pas souhaité pour l'instant commenter le projet de l'IMI.
Il rappelle celui porté par Ludovic-Mohamed Zahed en France. Le président fondateur de l’association Homosexuels musulmans de France (HM2F) a ouvert fin novembre une mosquée « inclusive » en Île-de-France, permettant aux gays, lesbiennes, bisexuels et transsexuels de prier et de se marier.
Ces initiatives existent également en Afrique du Sud, aux Etats-Unis et au Canada. Une très large majorité des musulmans s'y opposent fermement.
Lire aussi :
Une mosquée pour gays et transsexuels musulmans en France
La mosquée « gay-friendly » accueille ses premiers fidèles
Ce projet, nommé « Initiative de mosquée inclusive » (IMI), a été créé fin 2012 par Tamsila Tauqir, une trentenaire qui se dit avoir été « frustrée » par les pratiques patriarcales dans les mosquées, rapporte L'Orient le Jour, un journal libanais francophone. « Il n'y a rien dans le Coran qui dise que les femmes et les hommes ne peuvent pas prier ensemble et que les femmes ne peuvent pas conduire la prière », se justifie-t-elle.
Aujourd'hui, son groupe compte 500 personnes. Ceux qui le souhaitent se retrouvent pour prier deux à trois fois par mois, le plus souvent dans des pièces en sous-sol d'un restaurant, louées dans les différents quartiers de Londres. Le groupe cherche des fonds pour construire sa propre mosquée.
L'initiative est loin de plaire et fait grincer des dents de nombreux fidèles musulmans qui ne comprennent pas cette réappropriation de la religion. Les deux principales organisations musulmanes au Royaume-Uni, le Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB) et le Conseil consultatif des mosquées et des imams, n'ont pas souhaité pour l'instant commenter le projet de l'IMI.
Il rappelle celui porté par Ludovic-Mohamed Zahed en France. Le président fondateur de l’association Homosexuels musulmans de France (HM2F) a ouvert fin novembre une mosquée « inclusive » en Île-de-France, permettant aux gays, lesbiennes, bisexuels et transsexuels de prier et de se marier.
Ces initiatives existent également en Afrique du Sud, aux Etats-Unis et au Canada. Une très large majorité des musulmans s'y opposent fermement.
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