La Shoura, l'instance représentative des musulmans du Luxembourg, sera élue, pour la première fois de leur histoire, par les quelque 2 500 fidèles inscrits, qui iront voter dimanche 3 juillet dans cinq de leurs lieux de culte, rapporte le site L’essentiel.
« Douze membres de la Shoura vont être élus », précise Jean-Luc Karleskind, membre de la Shoura et candidat dimanche. « Ils désigneront ensuite un président. »
La Shoura, qui était jusque là une fédération des diverses associations de musulmans que compte le pays, pourrait bien être reconnue prochainement par les autorités publiques, ce qui lui permettra de négocier un conventionnement avec le gouvernement.
Les discussions entre l’Etat et la Shoura avaient commencé à la fin des années 90 et le principe d'un conventionnement avait été adopté en conseil de gouvernement en 2007 mais rien n’avait été fait depuis. Les élections permettront sans doute de changer la donne.
Seules les religions catholique, protestante, orthodoxe, anglicane et juive sont conventionnées. Grâce au conventionnement, l’Etat pourra nommer les ministres du culte, dont des imams et des aumôniers, et par conséquence les rémunérer pour leur travail. « Cela nous permettra d'être admis de plain-pied dans la communauté nationale, comme les autre minorités religieuses, les musulmans pourront se sentir partie prenante du pays », souligne M. Karleskind.
On estime le nombre de musulmans du Luxembourg à 8 000 personnes.
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« Douze membres de la Shoura vont être élus », précise Jean-Luc Karleskind, membre de la Shoura et candidat dimanche. « Ils désigneront ensuite un président. »
La Shoura, qui était jusque là une fédération des diverses associations de musulmans que compte le pays, pourrait bien être reconnue prochainement par les autorités publiques, ce qui lui permettra de négocier un conventionnement avec le gouvernement.
Les discussions entre l’Etat et la Shoura avaient commencé à la fin des années 90 et le principe d'un conventionnement avait été adopté en conseil de gouvernement en 2007 mais rien n’avait été fait depuis. Les élections permettront sans doute de changer la donne.
Seules les religions catholique, protestante, orthodoxe, anglicane et juive sont conventionnées. Grâce au conventionnement, l’Etat pourra nommer les ministres du culte, dont des imams et des aumôniers, et par conséquence les rémunérer pour leur travail. « Cela nous permettra d'être admis de plain-pied dans la communauté nationale, comme les autre minorités religieuses, les musulmans pourront se sentir partie prenante du pays », souligne M. Karleskind.
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